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CR sortie du 5 décembre 2019 (forêt de Bondy - carrières de Gagny)
3 participants
Nouveau forum de la Horde Sauvage du Val de Marne :: Evenements - Sorties - Entrainements :: CR des sorties
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CR sortie du 5 décembre 2019 (forêt de Bondy - carrières de Gagny)
Participants : Jihem, Petitdragon
Non, je n'ai toujours pas changé mes pneus (bon, en même temps, mon grand week-end ne fait que commencer) ... mais j'ai changé mes verres de lunettes de vélo. Oui, je sais, c'est petit joueur, mais bon, ça s'est imposé quand j'ai ouvert les volets : au lieu du beau soleil annoncé par Méteociel, il y avait un bon brouillard, bien bas, j'aurais eu un peu l'air con avec mes verres de soleil .
A 9h et des poussières, voilà Petitdragon qui débarque de Laponie, avec une belle cagoule en Goretex, les chaussures en Goretex, bref, la vraie tenue d'hiver. Pareil de mon côté, j'ai presque mis tout ce que j'avais de plus chaud, des sur-chaussures jusqu'au sous-casque de Caliméro . Il faut dire qu'il gèle un peu ce matin, on va être quasiment tout le long en-dessous de 0°. Bien équipé, pas de souci, mais cela n'empêche pas de partir sous les exclamations admiratives de mes voisins (il leur en faut peu ).
Une petite pensée pour tous ceux qui galèrent pour aller bosser et nous voilà déjà au bord du canal, seuls au monde pour une fois. C'est un peu grassouillet, sans plus. Par contre, avec ce temps, la vessie commence fort, je dois déjà m'arrêter pour un petit délestage alors qu'on n'a même pas encore fait 3 km, ça promet ! Je laisse Petitdragon partir devant mais je n'arrive pas à le suivre. Je suis encore à froid, donc pas envie de m'exciter sans que le corps soit bien réveillé. Cela dit, ça ne changera rien plus tard, aujourd'hui, j'ai un limiteur de vitesse qui dû être monté pendant la nuit, sur le plat, je n'arrive pas à dépasser 18 km/h, je plafonne. C'est ça les vieux sans entraînement, faut les traîner !
Au bout du canal puis de la piste cyclable, miracle, je retrouve mon sens de l'orientation légendaire ... et surtout le chemin direct vers le fort de Chelles, sans aller faire un détour à la con comme les dernières fois . Je commençais à désespérer. A défaut de jambes, en ce moment, j'ai au moins cela qui est revenu, ouf.
La route de la Montagne est toujours aussi raide pour monter au Fort de Chelles et cette fois, je m'aperçois qu'en montée le limiteur de vitesse est à 8 km/h. Pas généreux avec moi, aujourd'hui, ce truc ! Cela dit, en moulinant, je monte, certes doucement, mais je passe partout, sans être mort au-dessus. C'est juste Petitdragon qui doit m'attendre au sommet, car lui, ça va bien, il pète la forme. On enchaîne par le single du piège à nains et c'est là que ma tige de selle téléscopique me rejoue un sale tour, en se bloquant une fois de plus en bas. Mais pourquoi, y a qu'à moi que ça arrive ces trucs là . Tout le monde a une Reverb et moi, j'ai la seule qui se bloque en bas dès qu'il fait froid . Feignasse !!! Si j'attends le soleil, je ne suis pas près de rouler normalement, ça sent le plan foireux. J'essaye de la réchauffer gentiment avec mes petites mimines, mais elle n'en a rien à faire cette ingrate. Je commence à envisager la seule solution pour la réchauffer ... pisser dessus (désolé, on a les astuces MacGyver qu'on mérite ) jusqu'à ce que je me souvienne qu'il y a une petite molette au guidon. Je la bouge à peine et vlan, la selle remonte. Yoh, trop fort le Jihem . Bon, ben, là, maintenant, je n'y touche plus, je ferai tout la selle en haut, comme avant.
Il est temps d'aborder la rude montée de l'hôpital de Montfermeil. Petitdragon a pris de l'avance, comme d'hab, avant d'attaquer la côte, si bien que quand je démarre, il est déjà à la moitié de la première ligne droite. Pfffuu (vous remarquerez les bruitages, quelle production aujourd'hui !), c'est même pas la peine d'imaginer le rattraper avant le sommet, aujourd'hui, avec ce foutu limitateur, je ne décolle pas. Je mets tout à gauche et je prends mon mal en patience. Enfin, je vois le sommet, dans les nuages (heureusement qu'on n'est pas en montagne, j'aurais été frustré de ne pas voir le paysage, alors que là ... euh, ben, je m'en fous un peu en fait ) et Petitdragon qui m'attend, pour changer, dans la ouate. Je m'arrête à mon tour et la buée se jette sur mes lunettes comme la vérole sur le bas clergé espagnol. Je suis où ? Je vois plus rien !
On repart, mais la visibilité est quasi nulle avec mes verres couverts de buée, heureusement, avec la vitesse , ça finit par partir. On rejoint alors la forêt de Bondy avec encore une montée qui pique, puis on prend le secteur bien boueux le long du grillage. La montée est assez épique, ça part dans tous les sens. Bizarrement, mes pneus de montagne ne sont pas ridicules dans la boue, ce n'est pas la première fois que je le remarque, tant mieux ! Au sommet, petite pause barre avant une descente qui s'annonce rock'n'roll. C'est effectivement un peu tendu, y a plein de feuilles qui cachent des racines glissantes, sans compter la boue. Faut freiner que quand ça va tout droit et y aller en souplesse dès que ça tournicote. Finalement, on réussit à passer sans chute et sans s'embourber, on est prêt pour aller aux carrières de Gagny. Avant, on se fait encore une montée, puis j'avise un début de sentier le long d'un mur. Mauvaise pioche, ils ont juste taillé les ronces et dégager un petit passage pas roulant du tout, où l'on n'arrête pas de se prendre dans les ronces. Petitdragon tente une sortie de la zone en mode évacuation immédiate en plongeant droit dans la végétation, en essayant de passer sous les ronces. Bon Ok, il fait partie des nains autoproclamés de la Horde, mais là, ça passe pas vraiment, pourtant il s'obstine. Pour ma part, je préfère poursuivre le long du mur. J'en profite pour soulager la vessie une nouvelle fois et je repars à nouveau, les verres plein de buée. Je ne vois plus rien et n'arrête pas de me faire accrocher par les ronces. J'arrive enfin au bout de ce passage complètement foireux à ne plus jamais reprendre, en même temps qu'arrive Petitdragon qui a enfin vaincu la jungle hostile.
Heureusement le single suivant est un vrai single, que l'on connait déjà, qui sinue bien, avec quelques pièges, mais c'est bien sympa, on en profite.
De retour à Montfermeil après la longue montée où l'on se fait un peu enfumé par les gaz d'échappement ... des bus (tiens, ils ne sont pas en grève, ici ?), le brouillard les maintenant au sol. Ce n'est pas le moment de lâcher une caisse malodorante, alors . A Montfermeil, je vois Petitdragon innover en prenant une rue jamais prise. Je pense qu'il veut me montrer un nouveau coin ... mais non, c'est juste une erreur. On revient donc sur nos pas pour rejoindre l'arboretum, bien, bien gras, dans notre descente sauvage. Petitdragon y est stoppé net par une grosse branche qui se coince dans la roue avant. Heureusement pas de dégâts.
Plus loin, à signaler, la montée des marches est modifiée, il n'y a plus de marches côté gauche, c'est donc moins casse-gueule. Je prends d'ailleurs cette partie pour monter, là, plus de risque d'accrocher les pédales. Après cette dernière montée bitumée, nous voilà à l'entrée du chemin des carrières. Le début n'est pas si gras que cela, mais ça se gâte vite, dès qu'il faut tourner en dévers pour prendre le single montant. C'est très gras, et contrairement à Petitdragon qui s'est débrouillé comme un chef, je pars en glissade, sans pouvoir redresser et vu que ça monte raide derrière, je patine et je suis obligé de finir à pied, impossible d'avancer. La descente de la biquette est bien sympa sur la partie supérieure. Sur le bas, Petitdragon prend le raccourci plus pentu, mais plus droit, tandis que je reste sur le chemin traditionnel. Evidemment le gros virage en dévers est complètement pourri. Je commence par un dérapage en tout droit en freinant, parce que là, c'est impossible de tourner sans partir en vrille, et dès que j'arrive avec le bon angle, je lâche les freins pour filer sur la partie basse qui passe nickel. On va rigoler à la montée.
On prend une deuxième barre, c'est que ça use toutes ces montées et encore plus dans la boue, et on s'attaque à la rude remontée, en ayant peu d'espoir de passer sur le vélo. Effectivement, le virage en dévers est complètement impraticable, faut vraiment que ça soit sec et s'arracher pour passer, alors là, avec la glaise transformée en patinoire, c'est impossible. Même à pied, on a du mal. On remonte sur les vélos juste après et la suite passe sans problème (enfin, faut s'accrocher, comme d'hab, car c'est raide). Les sous-bois sont conformes à ce que l'on attendait, gras et humides, fatigants car il faut se démener pour monter, sortir des bourbiers, faire attention dans les descentes, être souple dans les dévers boueux piégeux, sans compter les gros troncs d'arbres au milieu du chemin. J'ai même failli y rayer les bijoux de famille, sur le plus gros, quand je me suis retrouvé une jambe de chaque côté et le vélo à bout de bras. Prudent, Petitdragon, qui est plus petit, vous l'aurez compris, a évité l'obstacle pour affronter encore une fois la nature en free-ride (ça devient une habitude ). Après ces efforts, nous avons pris encore une petite collation à la galerie minière habituelle. En fait, Petitdragon m'a fait tester les confitures de lait qu'il avait eu à la Brévanight. Pas mal ce truc, on dirait un peu du lait concentré, j'aime bien, reste juste à savoir où l'on peut en trouver ...
On repart pour la dernière partie de la sortie, en passant devant le trou qui s'est encore élargit, ça commence à craindre ce passage, je n'aime pas trop m'y attarder, trop peur que le plafond de la galerie s'effondre et de me retrouver 10 m plus bas
La traversée de Gagny n'est pas des plus agréables, il y a beaucoup de voitures. Je vais d'ailleurs accrocher un rétro, en passant à droite, à un feu, le mec n'ayant pas laissé suffisamment de place pour les vélos et moi, ayant mal visé, il faut le dire. Rien de grave, juste une touchette avec le guidon, ça a fait du bruit, mais le rétro n'a rien eu et moi non plus.
On a repris le long du canal où mon limitateur a encore fait des siennes quand j'étais en tête au début, toujours incapable de dépasser les 18 km/h. Du coup, une fois passé un gros tronc en travers (il y en a partout en ce moment, les arbres ne tiennent plus debout) j'ai laissé la première place à Petitdragon qui s'est envolé tandis que de mon côté, c'était coupure d'énergie, plus de puissance, plus rien dans les pattes, j'ai fini à petite vitesse. Dur dur la reprise décidément, il va me falloir encore un peu de temps avant de retrouver des bonnes sensations. Point positif, les genoux m'ont foutu la paix cette fois.
Bien content d'arriver à la maison où j'ai fait un petit nettoyage du vélo, pas si sale que cela, en fait, tout comme le bonhomme.
Statistiques
Distance : 36,6 km pour moi, 58 km pour Petitdragon
D+ : 444 m pour moi, 710 m pour Petitdragon
Moyenne : 11,7 km/h pour moi, 15 km/h pour Petitdragon
Non, je n'ai toujours pas changé mes pneus (bon, en même temps, mon grand week-end ne fait que commencer) ... mais j'ai changé mes verres de lunettes de vélo. Oui, je sais, c'est petit joueur, mais bon, ça s'est imposé quand j'ai ouvert les volets : au lieu du beau soleil annoncé par Méteociel, il y avait un bon brouillard, bien bas, j'aurais eu un peu l'air con avec mes verres de soleil .
A 9h et des poussières, voilà Petitdragon qui débarque de Laponie, avec une belle cagoule en Goretex, les chaussures en Goretex, bref, la vraie tenue d'hiver. Pareil de mon côté, j'ai presque mis tout ce que j'avais de plus chaud, des sur-chaussures jusqu'au sous-casque de Caliméro . Il faut dire qu'il gèle un peu ce matin, on va être quasiment tout le long en-dessous de 0°. Bien équipé, pas de souci, mais cela n'empêche pas de partir sous les exclamations admiratives de mes voisins (il leur en faut peu ).
Une petite pensée pour tous ceux qui galèrent pour aller bosser et nous voilà déjà au bord du canal, seuls au monde pour une fois. C'est un peu grassouillet, sans plus. Par contre, avec ce temps, la vessie commence fort, je dois déjà m'arrêter pour un petit délestage alors qu'on n'a même pas encore fait 3 km, ça promet ! Je laisse Petitdragon partir devant mais je n'arrive pas à le suivre. Je suis encore à froid, donc pas envie de m'exciter sans que le corps soit bien réveillé. Cela dit, ça ne changera rien plus tard, aujourd'hui, j'ai un limiteur de vitesse qui dû être monté pendant la nuit, sur le plat, je n'arrive pas à dépasser 18 km/h, je plafonne. C'est ça les vieux sans entraînement, faut les traîner !
Au bout du canal puis de la piste cyclable, miracle, je retrouve mon sens de l'orientation légendaire ... et surtout le chemin direct vers le fort de Chelles, sans aller faire un détour à la con comme les dernières fois . Je commençais à désespérer. A défaut de jambes, en ce moment, j'ai au moins cela qui est revenu, ouf.
La route de la Montagne est toujours aussi raide pour monter au Fort de Chelles et cette fois, je m'aperçois qu'en montée le limiteur de vitesse est à 8 km/h. Pas généreux avec moi, aujourd'hui, ce truc ! Cela dit, en moulinant, je monte, certes doucement, mais je passe partout, sans être mort au-dessus. C'est juste Petitdragon qui doit m'attendre au sommet, car lui, ça va bien, il pète la forme. On enchaîne par le single du piège à nains et c'est là que ma tige de selle téléscopique me rejoue un sale tour, en se bloquant une fois de plus en bas. Mais pourquoi, y a qu'à moi que ça arrive ces trucs là . Tout le monde a une Reverb et moi, j'ai la seule qui se bloque en bas dès qu'il fait froid . Feignasse !!! Si j'attends le soleil, je ne suis pas près de rouler normalement, ça sent le plan foireux. J'essaye de la réchauffer gentiment avec mes petites mimines, mais elle n'en a rien à faire cette ingrate. Je commence à envisager la seule solution pour la réchauffer ... pisser dessus (désolé, on a les astuces MacGyver qu'on mérite ) jusqu'à ce que je me souvienne qu'il y a une petite molette au guidon. Je la bouge à peine et vlan, la selle remonte. Yoh, trop fort le Jihem . Bon, ben, là, maintenant, je n'y touche plus, je ferai tout la selle en haut, comme avant.
Il est temps d'aborder la rude montée de l'hôpital de Montfermeil. Petitdragon a pris de l'avance, comme d'hab, avant d'attaquer la côte, si bien que quand je démarre, il est déjà à la moitié de la première ligne droite. Pfffuu (vous remarquerez les bruitages, quelle production aujourd'hui !), c'est même pas la peine d'imaginer le rattraper avant le sommet, aujourd'hui, avec ce foutu limitateur, je ne décolle pas. Je mets tout à gauche et je prends mon mal en patience. Enfin, je vois le sommet, dans les nuages (heureusement qu'on n'est pas en montagne, j'aurais été frustré de ne pas voir le paysage, alors que là ... euh, ben, je m'en fous un peu en fait ) et Petitdragon qui m'attend, pour changer, dans la ouate. Je m'arrête à mon tour et la buée se jette sur mes lunettes comme la vérole sur le bas clergé espagnol. Je suis où ? Je vois plus rien !
On repart, mais la visibilité est quasi nulle avec mes verres couverts de buée, heureusement, avec la vitesse , ça finit par partir. On rejoint alors la forêt de Bondy avec encore une montée qui pique, puis on prend le secteur bien boueux le long du grillage. La montée est assez épique, ça part dans tous les sens. Bizarrement, mes pneus de montagne ne sont pas ridicules dans la boue, ce n'est pas la première fois que je le remarque, tant mieux ! Au sommet, petite pause barre avant une descente qui s'annonce rock'n'roll. C'est effectivement un peu tendu, y a plein de feuilles qui cachent des racines glissantes, sans compter la boue. Faut freiner que quand ça va tout droit et y aller en souplesse dès que ça tournicote. Finalement, on réussit à passer sans chute et sans s'embourber, on est prêt pour aller aux carrières de Gagny. Avant, on se fait encore une montée, puis j'avise un début de sentier le long d'un mur. Mauvaise pioche, ils ont juste taillé les ronces et dégager un petit passage pas roulant du tout, où l'on n'arrête pas de se prendre dans les ronces. Petitdragon tente une sortie de la zone en mode évacuation immédiate en plongeant droit dans la végétation, en essayant de passer sous les ronces. Bon Ok, il fait partie des nains autoproclamés de la Horde, mais là, ça passe pas vraiment, pourtant il s'obstine. Pour ma part, je préfère poursuivre le long du mur. J'en profite pour soulager la vessie une nouvelle fois et je repars à nouveau, les verres plein de buée. Je ne vois plus rien et n'arrête pas de me faire accrocher par les ronces. J'arrive enfin au bout de ce passage complètement foireux à ne plus jamais reprendre, en même temps qu'arrive Petitdragon qui a enfin vaincu la jungle hostile.
Heureusement le single suivant est un vrai single, que l'on connait déjà, qui sinue bien, avec quelques pièges, mais c'est bien sympa, on en profite.
De retour à Montfermeil après la longue montée où l'on se fait un peu enfumé par les gaz d'échappement ... des bus (tiens, ils ne sont pas en grève, ici ?), le brouillard les maintenant au sol. Ce n'est pas le moment de lâcher une caisse malodorante, alors . A Montfermeil, je vois Petitdragon innover en prenant une rue jamais prise. Je pense qu'il veut me montrer un nouveau coin ... mais non, c'est juste une erreur. On revient donc sur nos pas pour rejoindre l'arboretum, bien, bien gras, dans notre descente sauvage. Petitdragon y est stoppé net par une grosse branche qui se coince dans la roue avant. Heureusement pas de dégâts.
Plus loin, à signaler, la montée des marches est modifiée, il n'y a plus de marches côté gauche, c'est donc moins casse-gueule. Je prends d'ailleurs cette partie pour monter, là, plus de risque d'accrocher les pédales. Après cette dernière montée bitumée, nous voilà à l'entrée du chemin des carrières. Le début n'est pas si gras que cela, mais ça se gâte vite, dès qu'il faut tourner en dévers pour prendre le single montant. C'est très gras, et contrairement à Petitdragon qui s'est débrouillé comme un chef, je pars en glissade, sans pouvoir redresser et vu que ça monte raide derrière, je patine et je suis obligé de finir à pied, impossible d'avancer. La descente de la biquette est bien sympa sur la partie supérieure. Sur le bas, Petitdragon prend le raccourci plus pentu, mais plus droit, tandis que je reste sur le chemin traditionnel. Evidemment le gros virage en dévers est complètement pourri. Je commence par un dérapage en tout droit en freinant, parce que là, c'est impossible de tourner sans partir en vrille, et dès que j'arrive avec le bon angle, je lâche les freins pour filer sur la partie basse qui passe nickel. On va rigoler à la montée.
On prend une deuxième barre, c'est que ça use toutes ces montées et encore plus dans la boue, et on s'attaque à la rude remontée, en ayant peu d'espoir de passer sur le vélo. Effectivement, le virage en dévers est complètement impraticable, faut vraiment que ça soit sec et s'arracher pour passer, alors là, avec la glaise transformée en patinoire, c'est impossible. Même à pied, on a du mal. On remonte sur les vélos juste après et la suite passe sans problème (enfin, faut s'accrocher, comme d'hab, car c'est raide). Les sous-bois sont conformes à ce que l'on attendait, gras et humides, fatigants car il faut se démener pour monter, sortir des bourbiers, faire attention dans les descentes, être souple dans les dévers boueux piégeux, sans compter les gros troncs d'arbres au milieu du chemin. J'ai même failli y rayer les bijoux de famille, sur le plus gros, quand je me suis retrouvé une jambe de chaque côté et le vélo à bout de bras. Prudent, Petitdragon, qui est plus petit, vous l'aurez compris, a évité l'obstacle pour affronter encore une fois la nature en free-ride (ça devient une habitude ). Après ces efforts, nous avons pris encore une petite collation à la galerie minière habituelle. En fait, Petitdragon m'a fait tester les confitures de lait qu'il avait eu à la Brévanight. Pas mal ce truc, on dirait un peu du lait concentré, j'aime bien, reste juste à savoir où l'on peut en trouver ...
On repart pour la dernière partie de la sortie, en passant devant le trou qui s'est encore élargit, ça commence à craindre ce passage, je n'aime pas trop m'y attarder, trop peur que le plafond de la galerie s'effondre et de me retrouver 10 m plus bas
La traversée de Gagny n'est pas des plus agréables, il y a beaucoup de voitures. Je vais d'ailleurs accrocher un rétro, en passant à droite, à un feu, le mec n'ayant pas laissé suffisamment de place pour les vélos et moi, ayant mal visé, il faut le dire. Rien de grave, juste une touchette avec le guidon, ça a fait du bruit, mais le rétro n'a rien eu et moi non plus.
On a repris le long du canal où mon limitateur a encore fait des siennes quand j'étais en tête au début, toujours incapable de dépasser les 18 km/h. Du coup, une fois passé un gros tronc en travers (il y en a partout en ce moment, les arbres ne tiennent plus debout) j'ai laissé la première place à Petitdragon qui s'est envolé tandis que de mon côté, c'était coupure d'énergie, plus de puissance, plus rien dans les pattes, j'ai fini à petite vitesse. Dur dur la reprise décidément, il va me falloir encore un peu de temps avant de retrouver des bonnes sensations. Point positif, les genoux m'ont foutu la paix cette fois.
Bien content d'arriver à la maison où j'ai fait un petit nettoyage du vélo, pas si sale que cela, en fait, tout comme le bonhomme.
Statistiques
Distance : 36,6 km pour moi, 58 km pour Petitdragon
D+ : 444 m pour moi, 710 m pour Petitdragon
Moyenne : 11,7 km/h pour moi, 15 km/h pour Petitdragon
Re: CR sortie du 5 décembre 2019 (forêt de Bondy - carrières de Gagny)
Bravo pour la sortie, j'ai roulé aussi jeudi pour aller au taf et oui ça piquait sévère surtout en jean
_________________
Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins neuf possibilités de ne pas se comprendre. Edmond Wells
JiBé- Messages : 4304
Date d'inscription : 16/10/2014
Age : 41
Re: CR sortie du 5 décembre 2019 (forêt de Bondy - carrières de Gagny)
Il fallait en vouloir pour sortir avec un temps pareil et des chemins dans cet état ! Bravo à vous deux
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