CR Sortie du 25 juillet 2022 (sélection de vacheries gersoises par Sylvain)

Participants : Jihem, Sylvain

En ce moment, j'alterne un jour débroussaillage de fossé plein de ronces et un jour VTT. Le fossé faisant travailler des muscles inédits quand je travaille un pied de chaque côté du fossé, j'attaque la sortie de ce matin avec plein de courbatures derrière les cuisses et aux fessiers. Ca promet, j'ai RV avec Sylvain, le champion d'Occitanie. Déjà, j'ai 15 bornes pour aller au RV à Condom, et étant parti à 7h15, je dois me magner pour y être à 8h (je vais arriver 5' avant). J'ai quand même le temps de voir 4 chevreuils.

Je retrouve Sylvain qui a eu l'amabilité de se lever tôt pour une sortie avec moi ... juste avant son atelier VTT du matin à la base de loisir de Condom. Je me dis que comme il n'a pas beaucoup de temps, on va juste faire un petit tour ... enfin, ça c'était ce que je croyais ...

On commence cool et de manière ludique avec un essai du nouveau pumptrack de Condom. C'est marrant, faut trouver la technique pour pomper pour avancer sans pédaler, mais une fois trouvé, ça marche.



Je remonte ma selle pour la suite, mais je vais avoir quelques soucis car elle va d'abord tourner puis baisser, ce qui ne va pas m'aider dans les montées. Je vais finir par réussir à la remettre à la bonne hauteur pour la fin de la sortie.

On démarre par le début de la voie verte, mais pas longtemps, avant de prendre des petits chemins (déjà pris une fois avec Sylvain, mais je les avais oubliés) qui vont nous faire passer pas loin de Cassaigne et nous faire arriver sur le haut de Graziac.

En chemin, on tombe sur une dame avec 2 chiens, mais qui ne les contrôle pas du tout. Evidemment, ils nous courent après en aboyant, malgré les cris de leur maîtresse, et ne nous lâchent pas. On arrive à un ruisseau avec un passage de gué qu'on franchit rapidement. Cela calme un peu les chiens qui continuent d'aboyer mais abandonnent la poursuite. Sylvain se marre, en me disant que, vraiment, je les attire les chiens !

A Graziac, on part complètement à gauche cette fois, avec une descente dans un single avec des sacrés creux et remontées, puis on rejoint le single que j'ai raté la dernière fois (faut dire qu'il y a plein d'embranchements, je n'arrive pas à mémoriser, essayant juste de suivre Sylvain). Très sympa. On termine par le mur vertical, toujours aussi flippant sans pouvoir baisser la selle (ça passe, mais faut pas se poser de questions).

On rejoint l'écluse double de Graziac et on va suivre, pas longtemps, le sentier de la Baïse. La partie plate va être de courte durée et les choses sérieuses vont commencer rapidement dès que Sylvain nous fait prendre à gauche, vers une vacherie, comme il dit, qui pique les cuisses, même en étant tout à gauche. En haut, on traverse la route d'Auch pour aller longer l'aérodrome d'Herret, puis on va aller dans un secteur que je ne connais pas du tout, vers Saint Orens Petit Pouy. Je vais découvrir une forêt sympa, mais après Béraut, on va avoir une succession de belles vacheries qui commencent à m'entamer avec des pourcentages terribles, puis une longue montée, heureusement moins forte, pour arriver à Saint Orens et son château. Malheureusement pour mes cuisses, cela se poursuit encore après, avec des raidars terribles sur des chemins peu tracés, sans rendement. A chaque fois que je crois que c'est le dernier, il y en a encore un derrière. Sur le dernier, je m'arrache vraiment pour ne pas mettre pied à terre, je sue à grosses gouttes, le coeur tape, je suis de plus en plus essouflé ... et Sylvain, qui tape la discute, frais comme un gardon !

Je lui demande s'il y a des ambulances à Condom pour rentrer ensuite à la maison et lui demande s'il veut ma mort ou quoi. Mais, non, me dit-il, il peaufine juste mon entraînement  . Il trouve quand même que cette année, j'ai repris la forme car je suis quand même pas si mal. Au milieu de ce chantier, on a vu un lièvre et rencontré encore 2 fois des chiens (Sylvain comprend que Jihem et les chiens, ce n'est pas une légende, c'est la réalité !  ).

Enfin, après être passé pas loin de Caussens et de Roquepine (où on avait fait une belle rando il y a quelques années), on est au point haut et maintenant, c'est redescente sur Condom. Evidemment, avec mon bol, on a le vent contraire, il faut quand même pédaler. Je me cale dans la roue de Sylvain qui n'amuse pas le terrain car il a son activité à suivre derrière.

En arrivant à Condom, Sylvain me montre un service d'ambulances au bord de la route, en rigolant. Je serai bien rentré avec la belle brune à côté de l'ambulance, mais pas sûr que ma femme ait apprécié  .

On se sépare avec Sylvain qui va changer de vélo, tandis que de mon côté, il faut que je remonte à la maison. Je suis cuit et j'ai encore de nombreux kilomètres de montées bien raides à faire. Je m'arrête enfin 5' pour souffler et manger une barre, avant de partir sur le GR où je vais faire toutes les grosses côtes en moulinant et au mental, car je n'ai plus de cuisses ! Je vais voir un cinquième chevreuil.

Enfin, me voilà à la maison, avec au final le double de kilomètres de Sylvain (je n'avais pas besoin de ce handicap supplémentaire), fourbu mais content d'avoir tenu, l'entraînement porte ses fruits.

Statistiques
Distance : 56,7 km
D+ : 765 m
Moyenne : 17,1 km/h
Bestioles : 5 chevreuils et 1 lièvre