CR Sortie du 28 juillet 2022 (Route d'Artagnan)

Participant : Jihem

La fin des vacances gersoises approche, j'ai réussi à finir de débroussailler le grand fossé hier (voir photos ci-dessous), je peux donc aller rouler serainement aujourd'hui, la corvée étant terminée.

Le fossé doit faire 100 m de long et était recouvert de ronces sur 3m de large (on a dégagé notre côté et un bout de l'autre côté).

 

Le tas de ronces (évidemment, j'en ai dans plusieurs doigts ...)



J'ai donc alterné une matinée fossé et une matinée VTT pendant ces vacances et avec le beau temps, j'en ai bien profité.

Ce matin, pour la dernière, je vais passer par Cassaigne (où un chevreuil traverse la route devant moi à la sortie du village) puis l'abbaye de Flaran, pour suivre dans un premier temps le sentier de la Baïse, de Flaran jusqu'à Valence sur Baïse, en découvrant ce tronçon. 

En chemin, j'aperçois un joli château et dans le bois à droite, je vois des traces de chemins, il faudra que j'en parle à Sylvain, pour voir s'il connaît et si c'est intéressant.



A Florence, je vais aller découvrir la route d'Artagnan que j'ai repéré sur la carte ce matin et qui va suivre sur le secteur que je vais emprunter le GR du coeur des pays de Gascogne. Sur la carte, il y a l'air d'y avoir du relief (rien d'étonnant dans le coin où rien n'est plat), donc je ne sais pas trop à quoi m'attendre.



Cela commence par un petit chemin sympa à flanc de côteaux, au-dessus de jardins le long de la Baïse mais cela se poursuit ensuite par une petite route pour sortir des lotissements autour de Valence où je perds un peu le balisage.

Je quitte la zone civilisée pour prendre un chemin qui monte sur une crête avec une sorte de château d'eau dans la pente. Ca monte pas mal, mais il y a une belle vue depuis la crête.

Il faut monter tout là-haut :


Vue côté montée (on voit Valence sur la droite) :



Vue de l'autre côté :



Je poursuis sur la crête des quinze vents où je vais déloger un lièvre puis un beau chevreuil, et ensuite cela descend dans les vignes puis grosse bifurcation pour se diriger vers un bois.

Chemin sur la crête des quinze vents : 

 

Ce que je viens de descendre pour arriver au bois :



L'entrée du bois :



Ce petit bois est sympa, le sentier est assez sinueux avec des passages descendants et quelques remontées.

A la sortie du bois, cela monte pour rejoindre une route et là, plus trop d'indications. Je sors le GPS plusieurs fois et finis par retrouver le balisage. On emprunte momentanément un petit bout de route de campagne désert avant de basculer sur un petit single très sympa à flanc de côteaux. La première partie est rapide, ensuite, il y a plus de relief, c'est plus joueur.



 

Je ressors dans des vignes. Il y a une bifurcation et en dessous j'aperçois un village qui doit être Beaucaire, ce que me confirme le GPS. Je prends une barre et repère la grosse montée à venir et les crêtes que le chemin doit suivre ensuite jusqu'à Castera Verduzan. J'hésite sur la suite, ne connaissant pas les difficultés à venir, sachant que Beaucaire était un des points possibles pour rentrer.

Je décide de poursuivre un peu et m'attaque à la grosse montée. Waouh, c'est très raide, j'ai tout à gauche et j'en chie grave. Je pourrais mettre pied à terre pour la fin car il n'y a personne (ce chemin est complètement désert) pour me voir, mais je mets un point d'honneur à tout monter sur le vélo. Je m'arrache et j'arrive enfin. Je fais une photo et en profite pour reprendre mon souffle quand ma femme m'appelle pour savoir où je suis et quand je rentre. Cela va mettre un terme à mon hésitation, je suis loin de la maison, il est 10h30, il commence à faire chaud (encore plus de 30° aujourd'hui) et si je poursuis, je ne sais pas dans quoi je me lance et j'en ai sûrement pour 70 km à l'arrivée, donc plus jouable maintenant.

Le paysage depuis le sommet de la côte (cela monte tellement, qu'on ne voit pas vraiment la côte sur la photo, juste le bas et le haut) :



Du coup, je redescends à donf jusqu'à la bifurcation dans les vignes puis je rejoints la route qui passe à Beaucaire, mais le pont est fermé, je dois rester de ce côté de la Baïse, cela va donc être plus vallonné pour revenir sur Valence, puis je me tape la longue remontée le long du Bois des Moines après l'abbaye de Flaran, puis Cassaigne et retour par le GR, en plein soleil avec encore 2 grosses montées qui piquent et quelques pèlerins éparpillés.

Statistiques
Distance : 51 km
D+ : 621 m
Moyenne : 16,6 km/h 
Bestioles : 2 chevreuils et 2 lièvres
Pèlerins : 15

Bilan de juillet :

Rentrant demain, je pourrai encore rouler dimanche sur juillet pour améliorer mes stats, mais déjà, avec 464 km sur juillet, j'ai battu mon record de km sur un mois de juillet qui datait de 2010.

Si je fais plus de 43 km dimanche, ce qui est facile à faire, je vais même battre mon record de km dans un mois, qui est de 507 km (que du VTT).

Pour la partie Gers, j'ai fait 365 km avec 4642 m de D+ (que des montées casse-pattes).

Côté bestioles, belles moissons (sans compter les biches qui passent devant la maison) :
Chevreuils : 22
Lièvres : 11
Renards : 4

Tu tiens des stats par mois depuis 12 ans ? Impressionnant.

Jolies photos.

Jihem a écrit:

Pour la partie Gers, j'ai fait 365 km avec 4642 m de D+ (que des montées casse-pattes).

J'ai en tête qu'en région parisienne, on a un ration de 1000 m de D+ pour 100 km. Donc le Gers ça monte bien plus que les bords de Marne...

Semaine dernière j'ai roulé dans le Doubs. Comme j'enregistre maintenant les sorties sur komoot et suite à ton récit, j'ai regardé ce radio montée / linéaire : 313 km pour 6140 m de D+. Donc plus vallonné que le Gers, mais 2 fois moins qu'en région parisienne. En fait, c'est déjà le début du Jura. On logeait d'ailleurs sur le parcours de la grande traversée du Jura VTT.

Plutôt des longues ascensions pour là où j'ai roulé, et non des multiples montées casse pattes.

Là je suis dans le nord, et clairement c'est bien plus plat. Heureusement, il y a un fort vent qui compense avantageusement le manque de dénivelée positive quand tu fais du vélo.

Il faut effectivement se méfier du D+, selon le coin, ce n'est pas les mêmes efforts. Pour ma part, je préfère une montée de col régulière qui permet d'avaler rapidement du D+ plutôt qu'une succession de bosses. 1000 de D+ dans le Gers, tu reviens tu n'as plus de cuisses !

Sur Strava, je vois aussi des gros D+ qui m'étonne quand je regarde les profils (des fois, il y a un seul col qui monte à 1500 m et je vois 3 000 m de D+ ) , j'ai l'impression que certains GPS calculent le D+ généreusement ...

Sinon, oui, le Doubs, c'est le Jura (j'étais parti de Morteau quand j'avais fait la GTJ en ski de fond), les bosses sont plus grosses que dans le Gers où l'altitude dépasse rarement 250 m. Enfin, dans le Doubs, c'est plus que des bosses.

mmarc a écrit:Tu tiens des stats par mois depuis 12 ans ? Impressionnant.

Jolies photos.

Euh, non ... depuis 2003 ! 

Et je sais à chaque fois qui participait et combien de chutes par participants (enfin, c'était utile à l'époque où l'on faisait des cascades régulièrement ... on s'est calmé avec l'âge  )

Jihem a écrit: Enfin, dans le Doubs, c'est plus que des bosses.

J'ai trouvé en fait que c'était, du moins où j'étais (au sud de Montbéliard), une succession de plateaux séparés par des vallées. Tu montes une bosse, la plupart du temps en forêt, et lorsque tu es en haut tu roules assez "longtemps"sur une portion relativement plate, et souvent assez dégagée avec des prairies et petits villages/hameaux. A l'extrémité du plateau, tu redescends, au travers la forêt donc, et tu te retrouves dans une vallée le plus souvent creusée par une rivière. Etc.

Le nord c'est un seul plateau ! Dernière sortie ce matin, soit 335 km cette semaine, pour 1840 m de D+. Autrement dit, à peu près le même kilométrage que dans le Doubs, mais 4 fois moins de dénivelée. Vu 4 biches/chevreuils ce matin.