CR sortie du 16 mars 2022 (Bois de Graziac - Gers)

Participants : Jihem, Sylvain

Depuis mon arrivée dans le Gers samedi soir, les conditions n'étaient pas réunies pour rouler, avec d'abord la pluie puis un gros vent d'OTAN euh, d'autan, rarement vu aussi fort dans le coin.

Après quelques heures de tondeuse, le vent faiblissant un peu, je laisse ce matin un message à Sylvain, pour lui dire que je suis dans le Gers et que je vais faire un tour au Bois de Graziac, voir les nouveaux aménagements. Ca tombe bien, il doit y aller avec la tronçonneuse pour faire du ménage sur les singles, certains arbres ayant été renversés par ce vent. RV est pris à 16h sur place.

15h30, je pars de la maison, en cuissard court (première de l'année) et en haut avec un maillot technique (on est quand même encore en hiver) et dessus, un maillot d'été manches courtes. J'ai pris le coupe vent dans le sac au cas où, mais il ne servira pas.

Evidemment, je me tape le vent dans le nez à l'aller, pas très agréable. Sur le GR, il n'y a personne, c'est le grand calme, et presque pas de boue, c'est cool. Je rejoints ensuite Cassaigne, son château ... et sa côte, où les jambes sont lourdes après les heures de tondeuse. Les cloches sonnent 16h, je vais être un peu en retard. Je me speede dans le dernier raidar, mais faut que je garde des forces, je sais qu'avec Sylvain, le champion local, ça ne va pas être la ballade de santé. Encore une bosse et c'est la descente sur Graziac, son bois et son écluse double, la curiosité du coin. 

En haut du bois, je quitte la petite route pour prendre à droite puis le premier single descendant. Beaucoup de feuilles, je sors un peu à gauche dans un virage à droite, un petit coup de frein et ça part vite en dérapage, heureusement contrôlé. J'arrive ensuite rapidement au parking. Sylvain n'est pas seul, il y a aussi Nicolas, avec qui j'ai déjà roulé et son fiston, mais ils sont en vélo de route tous les deux, ils passaient là par hasard. J'ai 10' de retard (mal calculé mon coup), mais du coup, cela passe ni vu ni connu, vu qu'ils tapaient la discute.

On les laisse repartir sur la route et on attaque le premier single sur la partie à droite de la route. Le début est sympa avec des petits virolos, avant que n'arrive la montée de la mort. Je l'avais déjà prise mais ne me souvenais plus où la prendre. C'est très raide et un peu gras, la roue arrière patine un peu pendant que Sylvain monte facile en mono plateau (et moi en triple), et je finis par partir sur le côté, obligé de mettre pied à terre. En même temps, ça m'arrange car je commençais à en baver méchamment. On va ensuite faire un single en boucle que je ne connaissais pas, très sympa, bien technique, avec des petits virages, des gros creux, des bosses, bref, de quoi se faire plaisir.

On remonte, avec un peu de boue sur le chemin, en sortant du bois. Sylvain veut me montrer un autre chemin d'accès au bois depuis Cassaigne, donc on remonte tout ce que j'avais descendu en arrivant (et ça monte fort, mais sur la route, heureusement) jusqu'à Cassaigne et cela se poursuit jusqu'au château d'eau, avec à nouveau le vent dans le nez. Le tout suspendu chinois de Sylvain fait du bruit, cela l'énerve, du coup, on s'arrête pour un réglage. De mon côté, je profite de ce court instant de répit, pour faire un petit pipi (oui, le vent, c'est terrible pour la vessie), manger une petite barre et boire un coup, et accessoirement pour souffler un peu (je n'ai plus 20 ans ma bonne dame !).

On va suivre ensuite un petit chemin descendant, arrivant dans un bosquet, avec un beau petit mur à descendre, avant de rejoindre à nouveau le bois de Graziac pour le single des sapins. Ce n'est pas le plus technique du coin, quoi que, il faut faire bien attention au cintre large pour certains passages limites entre les sapins. C'est descendant mais en diagonale donc pas trop violent, sinueux et ludique.

On va ensuite remonter le single que j'avais descendu à fond les ballons l'été dernier quand j'avais cru que l'on me canardait. Encore une belle montée pas si facile. Ensuite, je n'ai pas tout mémorisé, Sylvain m'a fait découvrir une boucle qu'ils préparent pour une future course de XC. Ca tourne dans tous les sens, ça monte, ça descend. On a repris quelques singles que je connaissais et des nouveaux que j'ai découvert, avec encore quelques beaux pièges, des passages de creux assez terribles, ça descend à pic dedans et ça remonte à pic en face, avec l'impression qu'on va planter la roue au milieu. Quelques beaux murs bien verticaux, notamment sur le dernier single, avec un grand mur vraiment vertical de quelques mètres, je ne me suis pas posé de question, malgré l'absence regrettée de ma tige de selle téléscopique, je l'ai pris direct (Sylvain m'a signalé que beaucoup hésitaient sur ce passage) et c'est passé, ouf. C'est vrai que la tige de selle téléscopique quand on s'y est habitué et qu'on ne l'a plus, sur des passages comme celui ci, on se sent nettement moins à l'aise.

Sur une des dernières côtes, vraiment terrible, j'ai voulu la monter sans mettre pied à terre, ce que j'ai réussi, mais j'ai tiré sur le genou (enfin sur tout ce que je pouvais, vu comme c'était raide) et ça m'a réveillé la douleur. Je savais qu'il ne fallait pas que je force, mais avec ce terrain très exigeant, difficile à faire. Sur le raidar suivant, qui faisait suite à un creux terrible, j'ai préféré m'arrêter à mi-côte pour préserver le genou, surtout qu'il fallait que je rentre (avec encore quelques côtes au programme).

Sylvain m'a raccompagné jusqu'à Cassaigne (on s'est donc tapé une deuxième fois la grosse montée par la petite route) avant qu'on se sépare. Arrivé au pied de la côte de Beaumont, vraiment longue, j'étais déjà bien entamé et j'ai dû prendre mon mal en patience, en moulinant le plus possible pour arriver en haut.

Vraiment terrible de rouler ici, le coin parfait pour rouler en VTT électrique, en fait. 
Il faut dire que Sylvain ne m'a pas ménagé (même s'il m'attend gentiment), avec un parcours bien exigeant et physique. Le palpitant et les jambes ont bien été sollicités. Après ma pause de 3 mois, et avec juste 4 sorties depuis octobre, je ne m'en suis pas si mal sorti, mais je sens que je vais bien dormir ce soir.

En tout cas, le bois de Graziac, avec tous les nouveaux singles ouverts et leur niveau technique, est vraiment le meilleur spot VTT maintenant du côté de Condom. J'aimerais bien avoir la même chose près de chez moi en région parisienne. Vraiment très sympa, surtout avec le super guide qui les connaît tous comme sa poche (en même temps, il en a tracé pas mal)

Demain, je crois qu'il pleut, ne reste donc plus que vendredi pour une deuxième sortie, si la météo et mes jambes le permettent, avant mon retour samedi.

Statistiques
Distance : 39,45 km
D+ : 515 m
Moyenne : 16 km/h

On restera à Bry, on y est bien installé (la maison est largement assez grande pour 2 et le terrain est de taille suffisante tout en étant gérable pour l'entretien, pas besoin d'aller en province pour avoir mieux), mais on ira plus souvent dans le Gers (tant que ma femme et sa soeur seront d'accord pour garder leur maison familiale ... là, par contre, l'entretien est énorme). 

L'avantage de Bry, c'est qu'on est vite dans Paris en RER, pour les sorties  c'est sympa, et quand on vieillira, on aura les hôpitaux plus près que dans le Gers (un vrai désert médical, c'est dramatique). Par contre, j'ai de plus en plus de mal à supporter le monde en région parisienne, j'ai vraiment besoin de ces mises au vert à la campagne (la maison est isolée), ça fait du bien.

Je viens juste de rentrer (pile poil pour le match de rugby ). On verra demain quand je me lèverai suivant l'heure et la forme, si je vais rouler ou pas. J'espère qu'il y a moins de vent ici (ce matin c'était encore terrible dans le Gers). Je suis parti le seul jour où j'ai vu le soleil ... mal joué !

Ah ben dis donc, tu les accumules, toi, en ce moment !

Beau soleil mais frisquet quand je suis sorti à 8h ce matin, j'ai remis la tenue d'hiver !
Motivation moyenne, sortie moyenne : 41 km (bois de Torcy et étangs de Torcy)

Moi, je viens de recevoir une alerte cas contact pour mon trajet en train de samedi (j'avais un masque FFP2, j'espère y échapper ... on verra après mon test jeudi).

@Marc : des nouvelles de ton oreille ?

J'ai un oncle (celui qu'on avait vu lors du trip à Aix les Bains pour ceux qui y étaient) qui a la même chose que toi, perte d'audition d'une oreille, IRM aujourd'hui, nerf auditif pas touché. Il ne sait pas trop d'où ça vient. Peut-être un lien avec la maladie de Lyme ? Il a déjà eu une paralysie de la face gauche il y a un an, a priori lié à cette maladie.

Si le nerf auditif n'est pas touché, cela doit pouvoir être appareillé, non ?
Pour en revenir à la maladie de Lyme, il paraît que cela peut te ronger le nerf auditif. Il y a vraiment plein de dégâts différents possibles avec cette sale maladie ... A propos, quand j'étais dans le Gers, je me suis sorti une tique de la cuisse, j'ai du l'attraper en tondant ou lors de ma sortie en VTT ... Il y en a partout maintenant, faut vraiment faire gaffe

Mon oncle va tester, il n'entend presque plus rien dans cette oreille