CR sorties VTT Gers 1er au 8 mai 2023

Participants : Jihem

De retour dans le Gers pour une grosse semaine. Au programme : entretien du jardin (tracteur tondeuse, débroussailleuse, taille, broyage ...), musique (un nouveau morceau presque finalisé, à mixer en rentrant) et VTT.

La météo est clémente après une arrivée sous la pluie, parfait pour le jardin et le VTT même si les chemins sont assez gras car il a beaucoup plu la semaine précédente, d'ailleurs tout est vert et la végétation a beaucoup poussé.

Pour la première sortie, je vais privilégier une sortie longue (autour de 55 km) mais avec un dénivelé limité (333 m en 3 grosses difficultés), je vais donc faire l'aller/retour jusqu'à Vic Fezensac, sur un parcours bien roulant. Pas grand chose à en dire, plutôt des bonnes sensations et mon deuxième meilleur temps entre Vic et Mouchan (17 km) et un grand soleil magnifique.
Distance : 54 km
D+ : 333 m

Pour la deuxième sortie, j'ai opté pour le GR65, sur une petite partie puis Cassaigne et son château, avec une bonne montée jusqu'au château d'eau. Le chemin de crête a disparu sous l'herbe qui m'arrive à mi-cuisse. La descente qui suit est bien boueuse au niveau du bois avant la partie bien sèche qui rejoint le haut du bois de Graziac. Ce bois, c'est une valeur sûre pour le VTT avec maintenant de nombreux singles aménagés sur les côteaux, le club de Condom y roulant fréquemment, tous plus ludiques les uns que les autres, avec beaucoup de virolos, des bosses et des creux. Le chemin du bas est assez gras et je vais remonter 4 fois la route pour emprunter différents singles. Je suis seul dans ce grand bois, le Gers est franchement peu fréquenté hors du GR65. Je vais reprendre la grosse remontée jusqu'à Cassaigne, en plein soleil (le temps est toujours aussi estival), faire une pause Gerblé au château, avant de descendre rejoindre le GR65 au pont d'Artigues, pour la grosse remontée qui tue avant de rejoindre la maison. A signaler qu'entre l'aller et le retour, sur les 7 km de GR empruntés, j'ai croisé/doublé 40 pèlerins, le mois de mai étant le mois le plus fréquenté avec des températures plus agréables qu'en été.
Distance : 34 km
D+ : 439 m

Pour la troisième sortie, j'ai pris le GR65 dans l'autre sens, vers Montréal. Toujours autant de monde, avec 24 pélerins en 6 km. La grosse descente était un peu piégeuse car humide et la grosse remontée en face était aussi bien défoncée par les tracteurs et la pluie, mais je l'ai bien passée. J'ai rejoint ensuite Fourcès, son château et sa bastide ronde, avant de monter à Sainte Maure de Peyriac dans le Lot et Garonne via Corneillan et une longue montée de plusieurs kilomètres avec un passage vraiment très raide. J'avais prévu d'aller jusqu'à Poudenas et son château, mais vu l'heure et le vent défavorable pour le retour, j'ai décidé de couper, et j'ai bien fait, pour rejoindre à nouveau Fourcès et remonter par la route de Laroque (moment de solitude avec le vent dans le nez) et par Lapisse et son raidillon terrible, puis descente rapide avant l'autre raidillon de Balarin et enfin la petite route pour rejoindre la maison
Distance : 38 km
D+ : 468 m

Dernière sortie aujourd'hui, avec Sylvain, le champion local qui a encore réussi le doublé cette année en étant encore champion du Gers puis d'Occitanie (en UFOLEP 40-49 ans). Il va aux championnat de France à Arras fin mai. En attendant, on se retrouve à Condom à 9h, sachant qu'il a un vide grenier derrière et qu'il a 1h45 de dispo. On va optimiser ! Longue montée de plusieurs kilomètres par une petite route jusqu'à Caussens en papotant. Les jambes sont plutôt bonnes. Vers Caussens, on quitte la route pour plonger dans le bois via un single bien sympathique. Ca tournicote dans tous les sens, en descente, puis à flanc de côteau. En fait, impossible de mémoriser quoi que ce soit, on enchaîne les singles dans tous les sens, avec des montées, des descentes, des bosses, des petits fossés dont l'un m'a valu de finir au tapis, ma roue avant ayant rippé sur une racine. Ma première chute de l'année (à la douche, je vais m'apercevoir que je me suis un peu entaillé la cuisse et que c'est bien tâlé). On va ensuite passer par des chemins non dégagés, avec de l'herbe jusqu'aux épaules (attention aux tiques), dans un paysage bien bosselé et très bucolique (j'adore le Gers, c'est très rural, ça me fait du bien par rapport à la région parisienne), pour rejoindre le bois de Roquepine, terre d'une des randos VTT les plus réputées du coin (faite une fois il y a quelques années). On continue d'enchaîner les singles dans tous les sens et on aborde une nouvelle montée, hyper dure, très technique avec beaucoup de virages en dévers et de gros pourcentages. Je m'arrache mais ça n'en finit pas. Je la passe entièrement sur le vélo, je suis content de moi, mais je vais le payer. J'ai le coeur à plus de 200 et je ne vais pas avoir le temps de récupérer sur la suite, Sylvain enchaînant sans pause (tout en m'attendant). A son tour de faire une figure en passant un fossé rempli d'eau, la roue avant bien plantée dedans (il a réussi à ne pas tomber complètement). Au bout de 15 km, je suis déjà mort, c'est très intense et on doit être déjà entre 400 et 500 de D+. Mais ce n'est pas fini, on va encore se taper 2 énormes montées dont une dans de l'herbe absolument pas roulante. C'est que j'ai 17 ans de plus, moi, et que je ne suis pas champion d'Occitanie. Papy Jihem a encore de beaux restes, mais c'est costaud, là ! Heureusement, on n'a plus ensuite qu'à se laissez glisser sur plusieurs km, pour rejoindre Condom, pile poil dans les temps pour Sylvain. J'hésite, j'appelle ma femme pour voir si elle ne peut pas venir me chercher car même si on n'a fait que 25 km, je suis un peu cuit. Elle ne répond pas, tant pis, je prends une nouvelle barre et bois un bon coup, je sens que j'ai enfin digéré la côte de la mort, je vais pouvoir rentrer à vélo, mais je ne choisis pas la facilité, je vais prendre le GR65 et sa succession de bosses bien dures pour rentrer (dans tous les cas, j'ai 200 m de D+ à faire pour rentrer). Finalement, vers midi, me voilà de retour à la maison, bien crevé mais content de ma sortie, à mon âge, j'arrive encore à faire du VTT costaud et sympa, ça fait plaisir. En plus, j'ai vraiment bien aimé l'enchaînement de singles que je n'aurais jamais trouvé tout seul (Sylvain roule tous les jours dans le coin, il connaît tous les bouts de chemin des environs, c'est un précieux guide, qui en plus, a la gentillesse de m'attendre ).
Distance : 39 km
D+ : 687 m

Total des 4 sorties en 7 jours
Distance : 166 km
D+ : 1927 m

En fait, ma montre connectée n'avait plus de batterie donc j'ai dit cela approximativement. Sur une grosse montée, j'avais regardé dernièrement, je devais être à 185/190 il me semble, donc là vu la tête de la montée, j'ai majoré (mais ce n'était pas une mesure). Par contre, ça redescend vite ... à condition de ne pas enchaîner immédiatement comme ce matin. Sinon, au repos, je suis à 45-50.

Retour à la maison demain !

En fait, ça a pas mal tapé quand même ce matin, maintenant que c'est froid, ça me fait comme une béquille, la cuisse est bien raide avec un hématome

Chasse aux tiques fructueuse ce matin, un sur chaque jambe ! EN même temps avec de l'herbe jusqu'aux épaules par moment, je m'y attendais un peu ...

J'ai demandé à ma femme de faire une inspection après la douche, juste après la sortie, mais elle n'avait rien vu. Je n'avais rien vu non plus. Faut dire qu'elles étaient petites et que je suis un peu poilu ... J'avais une meilleure lumière ce matin pour la deuxième inspection 

Ah, tout de suite ... 

J'y retourne début juillet, si tu passes dans le coin ...

Ah j'y suis déjà allé, c'était sympa (mais hyper humide et la bouffe très épicée) et on a enchaîné avec une semaine aux Maldives, juste en dessous, c'était très cool (île minuscule, on en faisait le tour en 10' à pied, mais on avait un bout de lagon par bungalow et des poissons exotiques partout )

Moi, j'y étais allé il y a 30 ans, je ne me souviens plus bien du contexte, si ce n'est qu'il y avait des îles à touristes et des îles pour les locaux, et pas de mélange. Au Sri Lanka, c'était chaud à l'époque avec les tamouls ... mais moins qu'au Yemen où l'on était allé en 1992 (là, je surveillais ma femme de près car il y avait eu des enlèvements juste avant, il y avait des chars un peu partout, des checkpoints et les mecs allaient au resto avec la kalach à côté de l'assiette; c'était déjà une destination assez chaude à l'époque mais super voyage avec de la rando dans les montagnes, des belles rencontres, mon voyage le plus marquant ... mais impossible à refaire maintenant).