Gravel tro breizh, l'épreuve bikepacking bretonne

A chacun ses goûts et sa pratique (nous sommes tous différents, heureusement), ce qui est important c'est que chacun trouve son compte dans ce qu'il fait.

Ça n'a rien de personnel et ce n'est pas moi qui ai relancé le sujet 

Je dénonce ! C'est Jibé qui a trollé   au bûcher !!! 

Les premiers CR de la GTB 2021 commencent à tomber :

Celui de Clément Asselin.

Comment ne pas faire un résumé de  La Gravel Tro Breizh - Saison 4 qui s'est déroulé la semaine dernière.
Première épreuve aussi longue sur la durée et sur la distance pour moi. 1280 kms à finir en 7 jours et 12 heures en total autonomie.
Ma préparation pour cette épreuve ne s'est pas passé comme je le voulais mais je m'en sors plutôt bien au final .


Donc pour résumé :


Départ en train de Nantes jusqu'à Rennes le Vendredi 3 Septembre avec Stéphane, nous rejoignons le point de départ qui se trouve au lac de Trémelin (30km de Rennes), nous récupérons nos packs participants et commençons à parler avec les participants.
Nous passons la nuit dans un gîte sur le camping du lac de Trémelin, une nuit qui n'a pas été très bonne. On repense à notre matériel, est-ce qu'on a tout bien pris, comment je vais gérer mes journées...
Dernier réveil avant le départ, petit-déjeuner rapide, on enfile notre tenue et rendez-vous au point de départ.


-Départ à 8h03 avec un petit groupe de 5, beaucoup de brouillard dès le début du parcours ( pas terrible pour admirer la Bretagne même si les chemins étaient très sympa. Je croise beaucoup de vélo sur cette première matinée, je m'arrête dans une petite épicerie pour acheter de quoi manger le midi. Peu de temps après être reparti, je crève dans une descente, tout le préventif se met à fuir. J'arrive tant bien que mal à reboucher mais cela ne tiendra à peine 1km, démontage du pneu et mis une chambre à air pour finir la journée. La nuit commence à tomber, j'allume mes lumières et arrive jusqu'à mon objectif qui était le Faoüet où se trouve le CP1 après 200km . Parfait, un kebab est ouvert, je retrouve Stéphane et trouvons un endroit où dormir, en faisant le tour, nous trouvons le portail d'une école primaire ouvert et trouvons un préau qui nous servira d'abris.


Cette nuit là à été meilleure que la précédente. Je repart seul à 6h30 pour une grosse journée car j'aurai 197kms avec 3600m de D+ sur cette journée. Nous passons les Monts Darrée avec plusieurs Menez et je n'ai rien trouvé à manger le midi et le soir vu que nous étions dimanche.
Une crevaison dans la descente du Menez Mickel sur le même pneu, je change la chambre et j'en profiterai pour la réparer le soir même.
Arrivé à Crozon le soir extrêmement fatigué, après avoir très peu mangé et passer une journée très épuisante. Je me trouve un coin sous des sapins, j'installe mon bivouac et je m'écroule dessus.


Je me réveille le lendemain vers 5h30, je repars avec très peu d'eau dans mes gourdes et en ayant rien mangé. Il faudra attendre 35kms avant de trouver une boulangerie et de me remplir le ventre. Cela me fait beaucoup de bien et repart tranquillement sur la trace.
C'est à partir de ce moment là que je vais commencer à beaucoup croisé Camille Defer, je mangerai pour la dernière fois le midi avec Stéphane, la chaleur commence à monter, je m'arrête plusieurs fois dans les cimetières pour changer l'eau dans mes gourdes et me rafraîchir un bon coup, c'est également la dernière fois que je croiserai Stéphane à la sorti d'un cimetière et qui décidera d'abandonner à Brest quelques kilomètres plus loin. Je rejoins la ville de Plouarzel avec la pointe de Corsen après 187kms où se trouve le CP2. Je trouve un petit abris pour dormir à côté de la Mairie et me ferai réveillé par une dame en début de nuit pensant que j'étais à la rue . Tout s'est très bien passé au final, je lui ai expliqué l'épreuve et est repartie en s'excusant de m'avoir réveillé.


Départ à 6h le lendemain, matinée tranquille, une pause le midi dans une boulangerie avec Camille, nous repartons quasiment en même temps et nous nous suivons toute l'après-midi où nous repasserons par les Monts Darrée, je discute beaucoup avec elle, elle me racontera beaucoup d'anecdotes que j'entendrais plus ou moins à cause de sa roue libre qui fait un bruit monstre. Je lui demande des conseils sur sa technique "pauvre mouton" et nous arrivons à Callac après 191kms. Je trouve un distributeur de pizzas 24/24 et je me dirige vers le camping de Callac pour passer la nuit. Arriver au Camping, je retrouve encore une fois Camille qui m'explique que sa technique pour dormir chez l'habitant n'avait pas fonctionné. J'en profite pour prendre une douche et recharger les appareils électroniques.


Réveil à 5h30 pour un départ à 6h, Camille est déjà parti devant, au moment où je part la pluie commence à tomber et des beaux éclairs commencent à éclairer la nuit, la pluie s'arrête 2h après et je rattrape Camille dans le montée du Menez Bré, nous faisons une petite pause superette et je repart ensuite alors que Camille voulait prendre son petit café ( devenu une obligation tous les matins ) je rattrape Enrique Fevrier et nous roulons une bonne partie ensemble jusqu'au CP3 à Tregoride - Magasin de cycles, j'en profite pour m'arrêter manger, Camille et Enrique sont parties manger plus loin. ( je parle beaucoup d'eux mais ils ont une place très importante dans cette aventure puisque ça a vraiment été une rencontre incroyable ) en repartant, je croise Enrique et nous rattrapons Camille quelques kilomètres plus loin. Nous passons l'après-midi ensemble à discuter tout en pédalant, le temps passe super vite et nous nous mettons comme idée de boire un bonne bière le soir. Nous arrivons à la ville de Bréhec après 185kms, nous voulions continuer jusqu'à la ville d'après pour finir mais malheureusement où heureusement ( à vous de voir ) un gros orage s'est mis à tomber sur nous 1 km après avoir quitter Bréhec. Nous étions trempés jusqu'aux os en 2 minutes. Nous nous arrêtons sous un arbre pour faire un point, voilà qu'arrive la magnifique technique "pauvre mouton" de Camille. Nous prenons la première maison qui nous voyons et nous apercevons un homme en haut des marches de sa maison à l'extérieur. Nous lui demandons si il est possible d'avoir juste un bout de garage pour pouvoir poser notre matelas, il demande à sa femme et là, la magie opère, ce couple nous propose de dormir dans un lit, de pouvoir prendre une douche, ils nous ont prêtés des chaussons, nous ont lavés nos vêtements trempés et nous ont préparés un gros plat de pâtes avec une salade de tomate, du jambon espagnol, fromage et dessert. Nous passons une excellente soirée où nous apprenons à nous connaître et passons une excellente nuit.


A notre reveil, le petit déjeuner était prêt sur la table, j'ai même trouvé un pot de Nutella , nous mettons nos habits tout propre et tout chaud et repartons tout les 3 avec pour objectif, coucher de soleil et bière au Mont Saint Michel. La journée se passe super bien, je pense que nous nous sommes mis une pression pour arrivé assez tôt à destination puisque nous filions à plus de 25km/h pendant 50 bornes. Nous apercevons le Mont Saint Michel et nous y arrivons vers 18h30 après 204 kms. Je pense que nous étions les seuls à être aller dessus puisque la trace ne passait pas dessus au final sans succès, beaucoup de bars complet, fermés ou personnels très peu aimables. Nous ressortons et allons en direction de la ville de Beauvoir, une crêperie nous fait de l'œil, on en profite pour y manger et boire cette bière ! Nous faisons également la rencontre de Béa, journaliste pour EndorphinMag.fr qui connaissait Camille. Après avoir bien manger et bien bu, nous cherchons un endroit où dormir et grâce à l'aide du Maire de Beauvoir, il nous indique que nous pouvons dormir derrière la salle municipale. 


Dernier réveil tardif sur cette GTB, il nous reste 100kms à parcourir, nous partons tranquillement et décidons de nous attendre quoi qu'il arrive pour arriver tout les 3 ensemble, on se prendra 2 averses sur la tête et à mi-chemin, une très belle surprise avec un ravito surprise par un futur participant de la GTB.
Une photo mythique qui restera gravée à jamais sur les petits vélos. Nous arrivons vers 13h30 au Lac de Trémelin accueilli par Rémi Quinquin et d'autres participants arriver un peu plus tôt. Nous buvons notre bière de finisher et accueillons les nouveaux finishers.


Je finis en 6 jours 5 heures 40 minutes et 6 secondes.
Extrêmement content de ce résultat puisque je partais sans vraiment savoir mon niveau sur ce genre d'épreuve.


Un immense merci à Camille De et Enrique Fevrier, une rencontre incroyable que je n'oublierai jamais. , avec des bons moments de rigolades.


Un grand merci à Erminig Bikepacking Adventures et Frédéric Bernard d'avoir créé cette évènement


Merci à Francois Hogedez de L'atelier du vélo pour m'avoir préparé mon vélo juste avant de partir et de m'avoir prêté des pièces de son propre vélo


Merci à Eric Zed et à toute l'équipe Gravel_Spider de m'avoir soutenu tous les jours !


J'ai reçu énormément de messages tous les jours pour m'encourager et me féliciter, je n'ai pas pu répondre à tout le monde ou alors très vite fait, alors je veux vraiment remercier toute ces personnes là ! 


Maintenant un peu de repos et objectif Sea to Peak l'été prochain

ils arrivent à faire plus de 25 km / h sur 50 bornes chargés comme des mulets, après avoir fait 5 jours de course, et une seule nuit dans un lit....

Sacré niveau

Je vous pose là le CR de Cyrus 

J’ai fini ma La Gravel Tro Breizh - Saison 4
Ça y est. 
 
En chiffres : 1493 km (au lieu de 1270, j’ai fait du rab pour aller à des chambres d’hôte… ) et 20513 m de dénivelé selon Strava. 

Ça parait bête, mais ça laisse comme un vide et un champs des possibles qui s’ouvre. 
Chaque année je gardais en tête l’idée de m’y réinscrire, mais maintenant que c’est fait, ça va me manquer. 

Cette épreuve est magique. Merci à Frédéric Bernard, Boss de Erminig Bikepacking Adventures de la créer. 

Si je résumais en quelques mots, je dirais que c’est avant tout de splendides points de vue, on en prend plein les mirettes. 
C’est aussi un mix d’une grande exigence pour le matériel, le corps et au final le mental. 
A part en 2018 où une blessure m’a stoppé dans mon élan, j’aurais pu finir à chaque fois, en 2019 et 2020, mais le mental, la motivation étaient absents. 
Cette année j’avais le mental, ne pas finir n’était pas une option dans ma tête, quoi qu’il arrive. 
Pourtant le parcours de cette année a été à la fois le plus beau mais aussi le plus dur de toutes les éditions : 
- deux passages par les monts d’arree,
- dénivelé impitoyable, et ce ne sont pas ces grandes ascensions des alpes où tu adoptes un rythme et ça y va, ça je sais faire, mais des coups de cul itératifs, pas un seul instant de repos, tu alternes montée et descente, sans arrêt. 
- du cassant, beaucoup. Des zones de recup transformées en bourbier. 
- Mais des paysages grandioses, des singletracks, un plaisir permanent qui motive. 
- et toujours une ambiance formidable, des participants avec le sourire malgré la souffrance. Merci à Aurélien Dorgeret et David Loyer en particulier pour ces moments partagés sur les chemins. 

Je remercierai aussi Boost Cycles pour sa présence au départ, un super cadeau aux participants !
Et Nadine Kaufmann pour son soutien permanent, qui m’a apporté énormément de motivation! 

Le matos a été mis à rude épreuve : la boue a été impitoyable, je doit changer les roulements de la roue arrière (Bon, elle a quand même 27000km…), et du boîtier de pédalier hope (qui a maintenant 24000 km)…
L’organisme ? Pas mieux. En fait en terme d’effort, une gravel tro breizh c’est pour moi équivalent à une malteni répétée 7 fois. Le style de vélo est extrêmement proche : des zones à haute énergie (les ribins, les singletracks, les côtes salopes) enchaînées avec des zones de récupération improbables, le tout sur 12h de pédalage par jour. C’est un bon test d’entraînement : non seulement d’endurance mais aussi et surtout d’habitude des heures de selle : ma tendinite de 2018 était liée à une préparation insuffisante, il faut du temps pour que les tendons soient assez renforcés, et pour que le périnée accepte ces heures de selle. 

Le matériel utilisé : 
- mon vélo était mon habituel Atelier Vagabonde Cycles v499, dont je ne peux rien dire d’autre si ce n’est qu’il est toujours parfait après 28000 km. Merci à Patrice Drouin!
- monté en Rene Herse Cycles 650b 48mm cramponnés, carcasse endurance. 
Aucune crevaison. Grip irréprochable, roulent bien sur route, confort incroyable. Je suis fan de cette version! 🥰
- transmission monoplateau 40 dents et cassette 10-52 sram red axs avec dérailleur xx1 axs. Freinage parfait, bien modulable, passage des vitesses parfait même dans les bourbiers ou en charge, c’est la transmission idéale pour le gravel. Richard Delaume et Sébastien Morin ça me fait penser à vos échanges sur spotzle… maintenant que de telles transmissions existent, sur un vélo d’aventure, c’est juste l’idéal par l’amplitude des braquets permise. 
- moyeu dynamo pour l’éclairage du vélo, frontale stoots pour le peu de roulage de nuit que j’ai fait,
- sacoche avant Road RunnerBags jammer contenant le bivy, le sac de couchage, le matelas, le kit portefeuille / masques, l’antivol ottolock 
- sacoche de cadre revelate design avec les outils, chambre à air, kit réparation tubeless, couverts (Opinel et spork titane), batteries externes et câbles, barres céréales, petit sac à dos pour ravito, téléphone portable. 
- sacoche de selle restrap race avec drybag de 7l avec short t shirt pour la nuit trousse de toilette / 1ers secours, chaussettes de rechange et maillot de corps de rechange (cf. Infra)
- Les vêtements : 
un cuissard Q36.5 Absolutely Equipment aventure absolument génial : c’est pour résumer comme du assos mais en version aventure. 
Maillot de corps rapha mérinos mesh manches courtes (le même en rab) pour sa polyvalence
Maillot rapha brevet mérinos pour ses poches et son adaptation aux températures rencontrées : selon mon gps de 6 à 34 degrés ! 
Chaussettes rapha brevet pour leurs bandes réfléchissantes 
Chaussures Giro vtt d’été 
Gilet rapha brevet polartec alpha qui m’a permis de rouler par 6 degrés sans manchettes (que j’avais emmené pourtant) sans soucis 
Veste gore c5 trail paclite rangée dans le maillot. 
Gants rapha explore super confortables 

Voilà. Ça faisait un vélo de 15kg sans eau, 16.5 kg avec eau, capable de passer partout correctement. Un équipement polyvalent toutes conditions. 

Si c’était à refaire, je ne changerais rien. Donc hyper content 

Maintenant il va falloir trouver de beaux objectifs : pas la French divide (pas envie car trop long) mais probablement des balades mixant petites routes et pistes… la tnt était super, je ferais d’autres trucs de ce style. 
Et pour 2022, peut être les routes du silence ou la randonnée qui suivra la réconciliation ou encore la ronde alienor d’Aquitaine? 
Et des brevets, 2023 sera Paris Brest paris ou ne sera pas!

Niveau matos il y en a pour une petite somme d'argent. Forcément acquisition au fil des années et justifié (enfin chacun aura son avis) vu l'utilisation mais on est loin de l'équipement decathlon.
Surpris de voir un antivol, en même temps ce n'est pas un U non plus niveau poids, ça permet de ralentir quelqu'un qui essaie de te piquer le vélo pendant la nuit. Vous en utilisez un Markitos et Mmarc lors de vos périples en autonomie ?

Oui la somme du point de vue matos est importante. Perso je suis sur des produits moins chers mais que j'ai testé et approuvé. Par contre ce sera toujours plus lourd. Il n'y a que dans le cuissard que je vais investir sérieusement. Et aussi dans un maillot, mais ce sera un DKT en mérinos.
En ce qui concerne l'antivol je n'en ai jamais utilisé dans mes périples dans le Massif Central car je choisissais mes bivouacs de manière à ce qu'ils soient très isolés. Mais je suis toujours parti avec un "retardateur", que j'ai utilisé en Dordogne lors de mon 200. C'est un petit câble que je ferme avec un gros cadenas.

Il n'est pas bien grand et il est équipé light mais le poids final est hallucinant !

Le lien du CR de Cyrus sur Facebook (il est en public, visible par tous). Vous aurez ainsi accès à ses photos 

https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1123756348151278&id=100015507697649

JiBé a écrit:Niveau matos il y en a pour une petite somme d'argent. Forcément acquisition au fil des années et justifié (enfin chacun aura son avis) vu l'utilisation mais on est loin de l'équipement decathlon.
Surpris de voir un antivol, en même temps ce n'est pas un U non plus niveau poids, ça permet de ralentir quelqu'un qui essaie de te piquer le vélo pendant la nuit. Vous en utilisez un Markitos et Mmarc lors de vos périples en autonomie ?

Le matos, c'est souvent une conséquence de la pratique, mais pas une nécessité pour pratiquer.

Ce que je veux dire, par exemple pour le voyage à vélo, c'est que tu entends souvent des personnes te dire qu'ils ne peuvent pas parce qu'ils n'ont pas les bons vélo, les bonnes sacoches, le GPS, etc. En fait, même avec tout ça, ils ne voyageront pas à vélo car cela ne correspond pas à leur envies. Et inversement, ce qui ont envie partent avec ce qu'ils ont et ça ne les gène pas pour partir. En mai, on a croisé un couple de français qui avait des vélo pourris, un sac à dos sur le porte bagage, la couette maison et une bâche de jardin pour s’abriter. Puis plus tard 2 allemandes mieux équipées pour le camping, et pour les sacoches, mais avec leurs vélo de tous les jours pas typé voyage. Et elles étaient sur la route pour un an.

Pour l'antivol, il faut voir pourquoi tu en souhaites un, et comment tu gères de laisser le vélo chargé.

Mon expérience :

• Sorties où on pédale et on ne s'arrête pas vraiment pour visiter ou randonner à pied : un antivol très léger, "retardateur", pour éviter le vol d'opportunité quand tu fais tes courses par exemple. Rien pour les sacoches, car pour un voleur, supposées trop lourdes pour s'enfuir avec. Pour la nuit, c'est rarement un problème : soit tu bivouaques, et généralement tu es bien caché. Soit tu es en camping, c'est relativement sécurisé et il y a du monde. Soit tu dors en gîte ou à l'hôtel et le vélo est en lieu sur la nuit.
  Quand je suis avec des personnes qui prennent beaucoup d'affaires, je m'adapte à eux pour le confort et prends une tente 2 places, dans laquelle mon vélo rentre - en plus de moi. En général je ne l'y mets pas, sauf si je sais qu'il va beaucoup pleuvoir. Mais c'est une possibilité contre le vol.
  
  
• Voyages où tu dois laisser ton vélo attaché pour des visites : Antivol en U solide pour plusieurs vélo + câbles pour les roues, et on laisse les bagages au musée
  
  
• Dans les 2 cas, si on souhaites visiter une ville, le problème est autant le vol des vélos que des sacoches, que tu ne sais pas vraiment sécuriser ni prendre avec toi car d'ergonomie peu adaptée. La plupart du temps, on vise à dormir en ville, y arriver en tout début d'après midi. Comme ça on laisse tout à l'hôtel, on visite l'après midi, voir le lendemain matin, et on est tranquille.
  Variante possible si c'est trop contraignant et qu'on est relativement léger : U pour attacher les vélo, et sac à dos plutôt que sacoches pour avoir les affaires avec nous.
  

Les vols de vélos en voyage me semblent très rares en France, alors qu'en ville ils sont légion.

Pour les vols d'opportunité, j'ai vu un cycliste avec un dérailleur électrique qui retirait la pile de son dérailleur avant de rentrer dans la boutique. Si j'ai tout bien compris après avoir tout passé à gauche. Sans antivol. J'ai pas bien compris comment ça marche, mais je suppose qu'ensuite on ne peut plus passer les vitesses, et qu'il pense rattraper en courant un éventuel voleur qui serait obligé de mouliner. Peut être que cela bloque le pédalier ?

On voit à la fin du compte rendu de Cyrus le "toujours plus" dont je parlais plus haut. La question est : quel nouveau challenge maintenant que j'ai coché celui là ?

A noter aussi que c'est peut être un truc de mec, car Camille Defer qui était arrivée au bout de la dantesque GTB 2020 est repartie dessus cette année et semble y trouver son compte.

JiBé a écrit:Il n'est pas bien grand et il est équipé light mais le poids final est hallucinant !

Je n'ai pas compris si tu le trouves lourd ou léger ?

Un autre CR avec tout plein de photos !!! 

https://www.facebook.com/michel.colas.946/posts/10215823335094832




Ma Gravel Tro Breizh 2021

C’était un rêve qui me trottais dans la tête depuis sa création en 2018. Je cherchais à l’époque un vélo pour aller bosser et aussi faire des virées. Les gravels commençaient à faire leur apparition sur le marché et l’idée du vélo multifonction me plaisais bien.
Le sequoia de chez Specialized est vraiment super polyvalent ! Il ne me quitte plus depuis !
C’est donc après pas mal de kilomètres, tests de matériels, sacoches, gps… que j’ai décidé de m’inscrire à cette GTB. Une préparation hivernale débutée en automne 2020 avec beaucoup de sorties assez longues pour enchaîner des heures de selle. J’ai alterné avec des sorties VTT avec les copains du club de temps en temps. En toile de fond mes trajets vélotaf qui me permette de sortir tout les jours. Plus récemment la découverte du pignon fixe qui est assez rigolo et complémentaire je pense. Je n’ai pas de planning d’entraînement et je fait çà à l’aveugle ou au feeling c’est comme on veut...
J’ai fais au printemps la trace de la GTB 2019 jusqu’au CP1 chez =AZVcGkMfkevS1h0sNcjFaauXyHpVM_9CsSnTxk8GVhOroJDwx6LADLGAKHe4ITbV6rUiYiLhgKB718ri3ub54bJtFcjIsy6N0br9cWueFczFJSEOIiQSlMyxR2WmZBcbU8I6D62KspzgHO0vgmEH4OQz&__tn__=kK-R]Tregoride - Magasin de cycles et ensuite la @Ramène ta Freizh préparée par =AZVcGkMfkevS1h0sNcjFaauXyHpVM_9CsSnTxk8GVhOroJDwx6LADLGAKHe4ITbV6rUiYiLhgKB718ri3ub54bJtFcjIsy6N0br9cWueFczFJSEOIiQSlMyxR2WmZBcbU8I6D62KspzgHO0vgmEH4OQz&__tn__=kK-R]Gravel Cap en Mai car la GTB a été reportée en Septembre. Ce report à été un peu dur car j’étais prêt à en découdre !… Il a fallu se remotiver et enchaîner d’autres sorties. En Juillet nous sommes allez faire un grand week-end en enchaînant les kilomètres en Normandie avec =AZVcGkMfkevS1h0sNcjFaauXyHpVM_9CsSnTxk8GVhOroJDwx6LADLGAKHe4ITbV6rUiYiLhgKB718ri3ub54bJtFcjIsy6N0br9cWueFczFJSEOIiQSlMyxR2WmZBcbU8I6D62KspzgHO0vgmEH4OQz&__tn__=-]K-R]Manu Valette (500 kilomètre en 2 jours et demi par les sentiers). Çà m’a permis de voir que le bonhomme était plutôt bien préparé à enchaîner des bonnes journées de manivelles ! Côté matériel, tout était ok. Restait plus qu’à entretenir le physique jusqu’au début Septembre.
C’est donc après 15 jours vraiment calme sans grosse sorties et avec du repos et et une bonne dose de sommeil que je suis parti sur cette épreuve.

Jour 1 : Iffendic - Le Saint, 224 km, 2754 m D+, 13 h 13 de selle
Christophe m’a très gentiment déposé au départ, pas de logistique a gérer, le pied ! =AZVcGkMfkevS1h0sNcjFaauXyHpVM_9CsSnTxk8GVhOroJDwx6LADLGAKHe4ITbV6rUiYiLhgKB718ri3ub54bJtFcjIsy6N0br9cWueFczFJSEOIiQSlMyxR2WmZBcbU8I6D62KspzgHO0vgmEH4OQz&__tn__=-]K-R]Hugues Briere était aussi présent à ma grande surprise, j’avais donc un fan club sur la ligne !!!
Je suis parti à 7 h 51 avec Tom qui est parti en trombe, moi j’ai pris mon petit rythme tranquille qui m’a permis de tenir toute cette semaine. Ne pas s’enflammer et essayer d’accrocher à tout pris quelqu’un qui est devant toi, c’est une règle vraiment importante pour tenir longtemps.
Un petit stop chez Fred à Plélan le Grand au magasin =AZVcGkMfkevS1h0sNcjFaauXyHpVM_9CsSnTxk8GVhOroJDwx6LADLGAKHe4ITbV6rUiYiLhgKB718ri3ub54bJtFcjIsy6N0br9cWueFczFJSEOIiQSlMyxR2WmZBcbU8I6D62KspzgHO0vgmEH4OQz&__tn__=kK-R]Dzumac pour un petit coucou et un selfie ! Ensuite je me suis retrouvé à rouler avec =AZVcGkMfkevS1h0sNcjFaauXyHpVM_9CsSnTxk8GVhOroJDwx6LADLGAKHe4ITbV6rUiYiLhgKB718ri3ub54bJtFcjIsy6N0br9cWueFczFJSEOIiQSlMyxR2WmZBcbU8I6D62KspzgHO0vgmEH4OQz&__tn__=-]K-R]Victorien Bily qui avait la même allure que moi, nous avons retrouvé un peu plus loin =AZVcGkMfkevS1h0sNcjFaauXyHpVM_9CsSnTxk8GVhOroJDwx6LADLGAKHe4ITbV6rUiYiLhgKB718ri3ub54bJtFcjIsy6N0br9cWueFczFJSEOIiQSlMyxR2WmZBcbU8I6D62KspzgHO0vgmEH4OQz&__tn__=-]K-R]Anthony Manach et çà a rouler plutôt vite en cette première journée où nous voulions au moins rejoindre le premier CP du Faouet. Mission accomplie vers 21 h et on a refait ensuite quelques kilomètres. Bonne grosse première journée en sachant que le le lendemain allait être moins facile !

Jour 2 : Le Saint – Telgruc sur mer, 169 km, 3007 m D+, 11 h 40 de selle
Journée plus physique avec le premier passage dans les Monts d’Arrée, le Menez Mikel et le Menez Hom dans la même journée avec un passage jusqu’à Locronan. Nous avons rejoins =AZVcGkMfkevS1h0sNcjFaauXyHpVM_9CsSnTxk8GVhOroJDwx6LADLGAKHe4ITbV6rUiYiLhgKB718ri3ub54bJtFcjIsy6N0br9cWueFczFJSEOIiQSlMyxR2WmZBcbU8I6D62KspzgHO0vgmEH4OQz&__tn__=-]K-R]Nicolas Nipersonne dans les premières montées vers le Menez Mikel. Bien costaud les monts avec pas mal de portion VTT caillouteuses ou le gravel devient un peu limite mais quel bonheur de traverser tous ces paysages ! La remontée vers le nord après Locronan était vraiment magnifique mais usante avec la chaleur et toutes les descentes vers les plages pour mieux en remonter ensuite, =AZVcGkMfkevS1h0sNcjFaauXyHpVM_9CsSnTxk8GVhOroJDwx6LADLGAKHe4ITbV6rUiYiLhgKB718ri3ub54bJtFcjIsy6N0br9cWueFczFJSEOIiQSlMyxR2WmZBcbU8I6D62KspzgHO0vgmEH4OQz&__tn__=-]K-R]Frédéric Bernard en est friand et nous à bien gâté ! Montée sur le Menez Hom au coucher du soleil, une vrai merveille encore qui fait oublié les efforts de la journée, plus qu’à redescendre et se restaurer à Telgruc ainsi que dormir dans un camping avec une douche en prime !

Jour 3 : Telgruc sur Mer – Corsen CP2, 201 km, 3000 m D+, 13 h 32 de selle
La journée débute par le tour de Crozon, après un petit déj à Morgat nous voici au Cap de la Chèvre puis pointe de Pen hir et Camaret, tout çà au lever du soleil et des vues à couper le souffle : que du bonheur !!! Nous faisons une pause le midi à Rosnoën et Anthony veut aller jusqu’à Ploudalmezeau. Pour nous çà fait trop et il continue seul, Victorien le rejoindra plus tard et avec Nicolas Nipersonne nous continuons tous les deux. La remontée vers Brest est bien chaude et les montées sous le soleil finistérien sont bien usantes. Nous avons écumé toutes les toilettes publiques et cimetières pour s’asperger et refaire le plein de gourdes. Crevaison pour moi avec essais de pose de mèche, çà a tenu quelques kms et ensuite obligé de s’arrêter encore pour mettre une chambre à air, le flanc du pneu était aussi coupé et le préventif ne fonctionnait pas.
Traversée du port de Brest en mode fusée car sortie de bureau et plein de circulation, très envie de sortir et se retrouver au calme ! Arrivés à la pointe Saint Mathieu à la tombée du jour pour encore des images magnifiques dans une douceur déconcertante pour le lieu, encore en tee-shirt après 21 h ! Nous mangeons tranquillement au Conquet pour ensuite aller valider le CP 2 et dormir à Corsen. Nuit étonnamment chaude et sans rosée dans l’herbe la tête dans les étoiles avec la mer d’Iroise devant nous !

Jour 4 : Corsen – Saint Rivoal, 136 km, 2030 D+, 10 h 33 de selle
La grosse journée de M…. pour nous ! Après un très beau départ et le lever de soleil sur Portsall, petit dèj à L’Aber-Wrac’h. Dur pour Nico de faire le tour de chez lui à 2 km environ sans s’arrêter.Nous avons roulé dix minutes avec Camille en pleine forme.
Vient ensuite la remontée de ce fameux Aber qui commence par la Balade de l’Enfer. C’était un début prémonitoire !!! En effet, dans ces chemins vraiment pas drôles et peu roulants j’ai du m’arrêter encore au moins trois ou quatre fois pour changer, réparer re-réparer ma chambre à air ! Nico a même eu le temps de faire une sieste dans la mousse au bord du chemin et j’était heureux qu’il reste là dans ces moments où tu as juste envie de balancer le vélo dans le fossé et rentrer à pieds !… Heureusement nous avons eu ensuite un peu de roulant avant de monter vers Sizun.
Arrivés à Sizun nous nous étions dit qu’un bonne nuit dans un vrai lit après une douche nous ferait le plus grand bien. Nico n’avait quasiment pas dormi la nuit d’avant et j’étais aussi partisan de regonfler les batterie avant les Monts d’Arrée le lendemain. Nous nous sommes pointé trop tard à l’hôtel et plus de chambre à 5 minutes près ! Nous sommes aller boire une bière le moral dans les chaussettes ! Finalement en regardant Airbnb nous avons trouvé une chambre chez l’habitant à Saint Rivoal. Après un super burger frites nous voici en route pour un vrai lit !!! Le top et une vrai nuit de sommeil pour mieux repartir le lendemain !

Jour 5 : Saint Rivoual – Trélévern, 184 km, 2500 m D+, 12 h 15 de selle
Démarrage dans les Monts sous le brouillard puis la pluie avec des orages autour et une vue magnifique mais un peu apocalyptique au Roch Trédudon. Pas mal de poussage de vélo au milieu des gros cailloux bretons. Bien trempé nous finissons par un peu sécher sur la route du CP3 ou je compte bien pouvoir changer mon pneu. Encore une crevaison et çà blague dur sur mes WTB hein Nico ! La montée du Menez Bre par la route à 20 % est bien éprouvante. Nous roulons ce jour là avec Eric qui était parti le dimanche mais bien fatigué il nous as suivi et montré ses talents de cascadeur. Nous étions bien sec jusqu’à deux kilomètres du CP et là un grain bien comme il faut a ruiner nos chances de se coucher secs !!! Bon arrêt au stand chez =AZVcGkMfkevS1h0sNcjFaauXyHpVM_9CsSnTxk8GVhOroJDwx6LADLGAKHe4ITbV6rUiYiLhgKB718ri3ub54bJtFcjIsy6N0br9cWueFczFJSEOIiQSlMyxR2WmZBcbU8I6D62KspzgHO0vgmEH4OQz&__tn__=kK-R]Tregoride - Magasin de cycles où Gérald m’a changé mon pneu pour un autre WTB mais trop content d’enlever cet peur de crever à chaque virage !!! Ensuite nous avons roulé assez vite pour pouvoir manger une bonne pizza à Ploumanac’h, soleil couchant, marée haute, encore magnifique !!! Puis roulage encore un peu pour se poser et dormir sous une serre.

Jour 6 : Trélévern – Matignon, 185 km, 2355 m D+, 12 h 35 de selle
Début de journée un peu humide mais sans plus, çà déroule tranquille jusqu’à Brehec à côté de Plouha avec des paysages encore à couper le souffle. On repart de Brehec à 12 h et nous ne rallions Saint Brieuc que vers 17 h avec 45 km et 1500 m de D+, une après midi vraiment dure qui nous as mis un bon coup au moral et aux guibolles, des côtes, des côtes,des côtes et des averses... ! Finalement Ludo nous rejoint dans le même état et nous repartons à trois avec l’intention de rallier Matignon pour avoir une seule étape le lendemain. Çà déroule enfin et nous avalons les kilomètres plutôt bien. Coucher de soleil sur le Cap Frehel et nous mangeons un peu juste après. Nous repartons pour arriver vers 23 h au lavoir de Matignon qui nous tendait les bras dans le phares.

Jour 7 : Matignon – Iffendic, 191 km, 1472 m D+, 11 h 22 de selle
La der ! Nous partons toujours biens mouillés de la veille et çà ne s’arrange pas avec une bonne pluie avant de s’arrêter à Tremereuc prendre un café et croissants. Ensuite passage de la Rance et plongée dans la Baie du Mont Saint Michel. Une vraie plongée pour le coup avec de la flotte pendant 2 heures vraiment très intense, heureusement le vent dans le dos. On a écrasé les pédales sur le plat et la moyenne est bien remontée ! Nico était bien bougon et il n’a même pas voulu faire un stop au Mont. Bon on ne le voyait quasiment pas et on avait juste envie de partir trouver du temps plus sec. Le chemin était bien bosselé et bien désagréable pour nos fessiers meurtris !
Petite pause sandwich sur le parvis de l’église à Pleine Fougère avant de plonger vers l’arrivée. Stop avec un ravito de luxe chez l’ami =AZVcGkMfkevS1h0sNcjFaauXyHpVM_9CsSnTxk8GVhOroJDwx6LADLGAKHe4ITbV6rUiYiLhgKB718ri3ub54bJtFcjIsy6N0br9cWueFczFJSEOIiQSlMyxR2WmZBcbU8I6D62KspzgHO0vgmEH4OQz&__tn__=-]K-R]Romuald Leduc Loufic à Dingé. Trop bien de se restaurer un peu et de se rapprocher de l’arrivée en passant sur mes terres de VTT. =AZVcGkMfkevS1h0sNcjFaauXyHpVM_9CsSnTxk8GVhOroJDwx6LADLGAKHe4ITbV6rUiYiLhgKB718ri3ub54bJtFcjIsy6N0br9cWueFczFJSEOIiQSlMyxR2WmZBcbU8I6D62KspzgHO0vgmEH4OQz&__tn__=-]K-R]Jo Michel et =AZVcGkMfkevS1h0sNcjFaauXyHpVM_9CsSnTxk8GVhOroJDwx6LADLGAKHe4ITbV6rUiYiLhgKB718ri3ub54bJtFcjIsy6N0br9cWueFczFJSEOIiQSlMyxR2WmZBcbU8I6D62KspzgHO0vgmEH4OQz&__tn__=-]K-R]Franck Chedeville nous attendent plus loin pour nous suivre en voiture et nous encourager sur les portion routière avant Cardroc. Çà redope bien et aide à oublié les douleurs de pieds et fessier ! Les dix derniers kilomètres je me demande même si je vais arriver à marcher tellement çà me lance sous les pieds. On passe à pied les derniers singles au dessus du lac avant de plonger vers l’arrivée et retrouver =AZVcGkMfkevS1h0sNcjFaauXyHpVM_9CsSnTxk8GVhOroJDwx6LADLGAKHe4ITbV6rUiYiLhgKB718ri3ub54bJtFcjIsy6N0br9cWueFczFJSEOIiQSlMyxR2WmZBcbU8I6D62KspzgHO0vgmEH4OQz&__tn__=-]K-R]Rémi Quinquin et les autres participants arrivés un peu avant nous. Grosse déception lorsqu’ils nous disent que le bar est fermé alors que nous avions juste envie de boire une bonne pinte pour arroser cette arrivée !!!
Heureusement, le formidable Christophe qui était venu me chercher avait prévu des bières et biscuits apéro dans son coffre !!! Trop bien de pouvoir trinquer et faire un petit débriefing à chaud.

En résumé, j’ai passé une semaine vraiment très riche et magnifique à tout point de vue. Physiquement dur, mais en gérant son effort çà passe bien, quelques petites séquelles au fessier, mains et pieds qui devrait se résorber assez vite. Une petite tendinite mais çà devrait aller.
Moralement c’était assez étrange avec des variations rapide de l’euphorie à la décrépitude en peu de temps… On fini vraiment sales et les fringues sont dans un état assez impressionnant.
Super fier d’avoir mener à bien cette aventure et voir que toutes les heures passer à m’entrainer ont servi et permis de ne pas être complètement déconfit !
J’étais parti en me disant que j’allais rouler seul et je ne pensais pas rouler avec d’autres. Finalement çà s’est fait tout seul et nous nous sommes bien entendu avec Nico, il roulait un peu plus fort que moi mais s’est économisé et m’a même attendu lorsque je réparais mes crevaisons, un grand merci. C’était finalement bien sympa. Les autres moments partagé avec Victorien, Anthony, Mathieu, Ludo, Max, Bruno Moustache et les autres étaient aussi bien sympathique et font avancer !
Le parcours concocté par Frédéric Bernard était vraiment très chouette et même si il y des passages qui nous on déplus il y a toujours des superbes paysages et chemins magnifiques pour se refaire la fraise et oublié les mauvais moments. Toute la petite équipe était très sympathique et on vois qu’ils y mettent toutes leurs tripes ! Bravo à eux également pour tout ce travail avant et pendant cette épreuve.
A bientôt pour de nouvelles aventures !

Un autre :

https://www.facebook.com/pierre.simon.330/posts/10159776717624266

Puisque vous aimez la longue distance, au moins en récit, voici un retour de Shanx du forum rando leger sur la Race Across France :



https://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?id=40213

Cela m'aura permis de :
-découvrir cette course. Je connaissais la GTB, la traversée de la France du nord au Sud par la French Divide. Voici maintenant la traversée du sud au nord, et pas au plus court vu la carte du récit de Shanx
-De connaitre le retour de ce gars dont j'apprécie souvent les récits, mais que je n'ai jamais rencontré. Notamment il parle plus du ressenti, de l'humain, des doutes, de la fierté mal placée mais quand même là, que de matos. Et sur le sommeil et la fatigue.
- ... sachant qu'habituellement il fait des bons retex matos, pas forcément de matos cher (il y un T shirt Décathlon sur cette course d'après les photos, et roule avec un vélo moyen de gamme acheté d'occasion je crois). D'ailleurs, c'est annoncé au début de son récit : "Après ce récit viendront deux autres postes, un détaillant l'entraînement, ma progression et ce que j'ai identifié pour progressé, et l'autre le matériel emmené."
- Et que ce n'est pas quelqu'un issu du milieu du cyclisme amateur, et qui ne roule vraiment dur que depuis 1 an.

C'est peut être moins technique - voire physique - qu'une épreuve typée gravel VTT, puisque sur route. Mais sans doute quand même exigeant, avec une première journée plus de 400 km et 6500 m de D+, suivie de journées de 300 km.

Je suis aussi curieux de voir sur quoi il va s'engager maintenant. Voyage à vélo ? Epreuve ultra cycling ? Rando à pied longue distance ?

JiBé a écrit:ils arrivent à faire plus de 25 km / h sur 50 bornes chargés comme des mulets, après avoir fait 5 jours de course, et une seule nuit dans un lit....

Sacré niveau

Zwift ça vous change un homme 

markitos a écrit:Un autre :

https://www.facebook.com/pierre.simon.330/posts/10159776717624266

Le gars est en DI2 et n'a rechargé qu'une fois. Pas mal. Pas du tout le truc que t'imagines en bikepacking.


Je ne veux pas être médisant @markitos mais tu veux direct t'attaquer à un chantier comme ça ? Ça me paraît tellement violent pour un premier ultra.

JiBé a écrit:

markitos a écrit:Un autre :

https://www.facebook.com/pierre.simon.330/posts/10159776717624266

Le gars est en DI2 et n'a rechargé qu'une fois. Pas mal. Pas du tout le truc que t'imagines en bikepacking.


Je ne veux pas être médisant @markitos mais tu veux direct t'attaquer à un chantier comme ça ? Ça me paraît tellement violent pour un premier ultra.

Et pourquoi pas ? Je me suis déjà attaqué à de gros chantiers, certes moins durs mais qui m'ont donné pas mal de fils à retordre. Donc oui je sais que ce sera très dur. Je sais ce que c'est de souffrir sur un vélo. J'ai eu le cul tanné parce que je portais un sac à dos vraiment trop lourd. J'ai pousse pendant des centaines de mètres un vélo bien lourd. Et tout plein d'autres joyeusetés bien harassantes et franchement pénibles et désagréables lors de mes différentes itinérances. Mais en effet je n'ai jamais accumulé autant de kilomètres et de D+ sur une si longue période. J'ai 8 mois pour préparer la GTB. J'ai quelques infos sur les dates de la prochaine édition. En attendant je referai de longues sorties, des micro-aventures de Bikepacking et pourquoi pas des épreuves de gravel longues distances genre la Malteni. De toute façon une fois l'inscription validée je n'aurai plus le choix 

Et comme dirait Mike Horn : 
"Pour se mettre en marche, il suffit d'avoir 5 % de réponses à ses questions; les 95 % restants viennent le long du chemin. Ceux qui veulent 100 % de réponses avant de partir, restent sur place."

Perso je trouve que ça fait beaucoup (trop) de sacrifice pour quelques jours de plaisir souffrance en bande organisée !
Je sais bien que quand on aime on ne compte pas mais il faut que l'entourage accepte ces sacrifices sinon ça me semble foutu d'avance...

Ma chérie est bien au courant de mon projet et, sans me pousser outre mesure à y aller, me soutient pleinement. Elle sait mes motivations et elle a été la principale témoin de ce que j'ai traversé. Souffrir sur un vélo ne me fait pas peur vu ce que j'ai enduré ces deux dernières années. Sur une échelle de 1 à 10 de la douleur, je suis monté à 9...

C'est déjà une très bonne chose ... mais tu ne redoutes pas que cet entraînement risque de réveiller des vieilles douleurs (pas si vieilles que ça d'ailleurs) ? Surtout avec une charge lourde en permanence sur le dos ?

Attention je ne prends pas vos remarques comme des critiques, bien au contraire. Je comprends vos doutes et interrogations. C'est tout à fait légitime.
Il se trouve que je suis arrivé à un tournant de ma vie et que j'ai besoin d'experimenté d'autres choses. Et comme je me vois mal faire du porno, j'ai choisi de faire du gravel bikepacking 

petitdragon999 a écrit:C'est déjà une très bonne chose ... mais tu ne redoutes pas que cet entraînement risque de réveiller des vieilles douleurs (pas si vieilles que ça d'ailleurs) ? Surtout avec une charge lourde en permanence sur le dos ?

Il n'y aura aucune charge sur le dos. J'ai tout ce qu'il faut pour tout emmener sur le vélo 

Je rajouterai même que ma position sur le gravel me soulage même plus davantage que sur le VTT. J'ai le dos encore plus courbé et l'hernie vient beaucoup moins en appuie sur le nerf sciatique. Quand j'ai un peu mal et que je pars faire du vélo, je ne ressens pratiquement plus la douleur.

De la même façon, je n'essaye pas de te décourager hein...je te souhaite de réussir dans ton entreprise ! D'ailleurs si tu veux un accompagnateur pour faire des longues distances dans Sénart, tu sais où me trouver