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Coup de chaud sur Compostelle
2 participants
Nouveau forum de la Horde Sauvage du Val de Marne :: Evenements - Sorties - Entrainements :: CR des sorties
Page 1 sur 1
Coup de chaud sur Compostelle
Participant : Jihem
Ma femme étant à la retraite depuis peu, forcément, elle avait envie de profiter de l'été indien dans son Gers natal. Parti une semaine après elle, je la rejoints donc pour quelques jours. Quel changement par rapport à Paris, il fait super doux, je ressors les t-shirts et les gens du coin, sont encore en short eux.
J'ai raté la très belle journée d'hier pour rouler, étant en famille (mais je n'ai pas raté par contre, un super restaurant, avec des spécialités locales, genre des feuilletés au confit de canard ), c'est pourquoi je compte bien me rattraper aujourd'hui. Ce matin, c'est gris et menaçant et on a même droit à une petite averse, c'est donc exceptionnellement que je vais rouler l'après-midi.
Par contre, j'ai complètement sous-estimé la température, il y a un vent chaud en provenance d'Espagne, c'est un peu suffocant et très lourd dès le départ, avec plus de 30°.
D'entrée, ça monte sec, comme partout ici, je suis les conseils du médecin du sport et je mouline un maximum pour préserver mes genoux. Ca va plutôt pas mal en restant à un rythme modeste. Je poursuis la montée jusqu'au point de jonction avec le chemin de St Jacques de Compostelle, mon terrain de jeu du jour. Je prends à droite, direction Montréal du Gers. Les paysages automnaux sont toujours aussi beaux, ici, avec tous ces petits vallons. Je passe rapidement un couple de pèlerins, puis un deuxième et j'attaque la bonne descente bien raide. Mauvais réflexe pour la tige de selle téléscopique ... ici, je n'en ai pas, va falloir contrôler la selle. Le sol est super dur, c'est hyper sec, et en descendant à 50 km/h ça tabasse fort avec les pierres sur le chemin. Je regrette tout de suite mon Rocky, bien plus stable et confortable, beaucoup plus sécurisant.
A peine arrivé en bas, ça remonte immédiatement, et pas qu'un peu, un vrai mur. Je prends mon mal en patience, je passe le triple et je mouline à mort. Il n'y a pas un poil d'air dans le creux du vallon, ça commence à chauffer sous le casque. Je veux boire un coup, mais mon sac à flotte est tout neuf et pue le plastoc à mort, c'est infâme, pas moyen d'avaler ça ...
A mi-hauteur de la montée, 3 pèlerines font une pause, l'une allongée au milieu du chemin, je ne suis pas le seul à souffrir de la chaleur. Un petit bonjour en passant et je poursuis ma montée avant de repiquer sur Montréal où je dépasse une vingtaine de pèlerins d'un coup. Sur la place du village, il y en a encore un paquet à la fontaine. Décidément, c'est de plus en plus à la mode ce chemin, on croise du monde à toute saison maintenant. Au moins, c'est rassurant, en cas de pépin, j'ai des chances d'avoir de l'aide, pas comme sur les autres chemins du Gers, complètement déserts, ça fait même flipper des fois.
Je descends au pied de Montréal pour reprendre la route qui monte sous l'église, une longue grimpette, mais régulière et pas trop violente où bizarrement, je vais être à deux secondes seulement de mon meilleur temps (en fait, je crois que c'est juste mon meilleur temps qui n'est pas terrible ... ).
Je rejoints le GR dans l'autre sens et entame la descente sympa. N'ayant pas recroisé les 3 femmes qui se reposaient, je me méfie quand même un peu, et j'ai raison, je les retrouve au même endroit, avec l'autre toujours allongée au milieu du chemin. Je passe en trombe, elle doit faire 3 sauts périlleux au moins ... bon, en fait, non, j'ai fait du bruit exprès, elle m'a donc entendu arriver et s'est un peu rangée. Je poursuis la descente à fond de ballon, avec même un petit saut sur une bosse, mais le vélo est beaucoup plus raide que le Rocky, je suis obligé de me retenir un peu quand même.
Dans la montée très raide qui s'enchaîne immédiatement, là, je me retiens, bien involontairement, c'est dur, je tire la langue, je commence à bien transpirer, les genoux commencent aussi à tirer, mais ouf, me voilà enfin en haut. Je vais attaquer maintenant l'autre côté du GR, en direction de Condom.
Je repère très vite 2 gros chiens pas loin du chemin et commence à flipper, comme d'hab'. Heureusement, leur maître n'est pas loin et les retient avant que je n'arrive. Vraiment stressant tous ces chiens en liberté dans le coin et ce n'est pas les témoignages de voisins s'étant fait mordre (la mairesse a dû aller à l'hôpital après s'être fait attaquée par le chien d'un administré qu'elle allait voir, et un voisin cycliste, s'est fait attaquer et mordre en passant à vélo devant une maison du coin) qui vont me rassurer.
Place maintenant à la descente, sur une petite route de campagne d'abord, puis après avoir suivi le chemin le long d'un bois, sur un sentier au milieu des champs. Ca file encore une fois à bonne vitesse. Je croise deux pèlerins dont le gars qui semble bien fatigué et a du mal dans cette forte montée (que je descend pour l'instant). Je me dis qu'il y a des chances que je le rattrape au retour ...
Me voilà au pont d'Artigue où ça schlingue à mort, un agriculteur ayant eu la bonne idée d'épandre du lisier. C'est donc avec ces effluves désagréables que j'attaque la plus grosse montée de la sortie. La première partie est la plus facile, je mouline et décontracte les jambes en prévision de la suite. La suite, c'est du raide, avec des gros cailloux par endroits, du coup, c'est moulinette au maximum, le coeur qui tape, même si j'essaye de monter en souplesse en essayant de ne pas forcer. Ca monte doucement, mais ça monte et je finis pas arriver en haut où je prends le temps de récupérer car je suis bien essouflé. Je bois quand même un coup d'eau au plastoc parce que là, j'ai vraiment trop soif, je commence même à avoir un peu mal à la tête, ça sent le coup de chaud.
Par chance, je n'ai croisé personne dans la montée, ça veut dire que pour redescendre (je fais demi-tour pour rentrer), je n'aurai personne pour me gêner. J'y vais donc franco, d'autant que pour une fois c'est sec (descente très piégeuse en général, avec de nombreux points d'humidité), je me fais plaisir, même si je suis loin de mon meilleur temps réalisé avec le Rocky (y a pas de doute, le vélo change tout dans ce genre de descente).
Me reste maintenant plus qu'à tout remonter ce que j'avais descendu à l'aller. Je prends mon temps, je mouline encore et toujours, je commence à fatiguer, la chaleur, le peu d'entraînement et le relief n'étant pas pour arranger les choses.
Comme prévu, je rattrape le couple avec le gars un peu en difficulté. Ils sont en train de téléphoner pour essayer de trouver un gite d'étape plus proche car ils vont avoir du mal à aller jusqu'à Montréal ce soir, visiblement. Je m'arrête pour voir s'ils ont besoin d'aide, mais ça va, et je repars sur ma petite route de campagne, bien raide dans ce sens là. Je m'arrête en haut pour prendre une photo du ciel, bien sympa.
En haut, je bifurque et rentre les jambes lourdes à la maison, bien content de ma sortie, ça fait du bien de retrouver ces jolis paysages et de faire un peu de sport quand même, mais bien cramé, je n'ai plus l'habitude de tels efforts. C'était court, 30 km, mais bien intense en montées/descentes, il suffit de voir la courbe de relief pour comprendre ma fatigue.
Statistiques :
Distance : 30 km
D+ : 471 m
Moyenne : 15,5 km/h
Ma femme étant à la retraite depuis peu, forcément, elle avait envie de profiter de l'été indien dans son Gers natal. Parti une semaine après elle, je la rejoints donc pour quelques jours. Quel changement par rapport à Paris, il fait super doux, je ressors les t-shirts et les gens du coin, sont encore en short eux.
J'ai raté la très belle journée d'hier pour rouler, étant en famille (mais je n'ai pas raté par contre, un super restaurant, avec des spécialités locales, genre des feuilletés au confit de canard ), c'est pourquoi je compte bien me rattraper aujourd'hui. Ce matin, c'est gris et menaçant et on a même droit à une petite averse, c'est donc exceptionnellement que je vais rouler l'après-midi.
Par contre, j'ai complètement sous-estimé la température, il y a un vent chaud en provenance d'Espagne, c'est un peu suffocant et très lourd dès le départ, avec plus de 30°.
D'entrée, ça monte sec, comme partout ici, je suis les conseils du médecin du sport et je mouline un maximum pour préserver mes genoux. Ca va plutôt pas mal en restant à un rythme modeste. Je poursuis la montée jusqu'au point de jonction avec le chemin de St Jacques de Compostelle, mon terrain de jeu du jour. Je prends à droite, direction Montréal du Gers. Les paysages automnaux sont toujours aussi beaux, ici, avec tous ces petits vallons. Je passe rapidement un couple de pèlerins, puis un deuxième et j'attaque la bonne descente bien raide. Mauvais réflexe pour la tige de selle téléscopique ... ici, je n'en ai pas, va falloir contrôler la selle. Le sol est super dur, c'est hyper sec, et en descendant à 50 km/h ça tabasse fort avec les pierres sur le chemin. Je regrette tout de suite mon Rocky, bien plus stable et confortable, beaucoup plus sécurisant.
A peine arrivé en bas, ça remonte immédiatement, et pas qu'un peu, un vrai mur. Je prends mon mal en patience, je passe le triple et je mouline à mort. Il n'y a pas un poil d'air dans le creux du vallon, ça commence à chauffer sous le casque. Je veux boire un coup, mais mon sac à flotte est tout neuf et pue le plastoc à mort, c'est infâme, pas moyen d'avaler ça ...
A mi-hauteur de la montée, 3 pèlerines font une pause, l'une allongée au milieu du chemin, je ne suis pas le seul à souffrir de la chaleur. Un petit bonjour en passant et je poursuis ma montée avant de repiquer sur Montréal où je dépasse une vingtaine de pèlerins d'un coup. Sur la place du village, il y en a encore un paquet à la fontaine. Décidément, c'est de plus en plus à la mode ce chemin, on croise du monde à toute saison maintenant. Au moins, c'est rassurant, en cas de pépin, j'ai des chances d'avoir de l'aide, pas comme sur les autres chemins du Gers, complètement déserts, ça fait même flipper des fois.
Je descends au pied de Montréal pour reprendre la route qui monte sous l'église, une longue grimpette, mais régulière et pas trop violente où bizarrement, je vais être à deux secondes seulement de mon meilleur temps (en fait, je crois que c'est juste mon meilleur temps qui n'est pas terrible ... ).
Je rejoints le GR dans l'autre sens et entame la descente sympa. N'ayant pas recroisé les 3 femmes qui se reposaient, je me méfie quand même un peu, et j'ai raison, je les retrouve au même endroit, avec l'autre toujours allongée au milieu du chemin. Je passe en trombe, elle doit faire 3 sauts périlleux au moins ... bon, en fait, non, j'ai fait du bruit exprès, elle m'a donc entendu arriver et s'est un peu rangée. Je poursuis la descente à fond de ballon, avec même un petit saut sur une bosse, mais le vélo est beaucoup plus raide que le Rocky, je suis obligé de me retenir un peu quand même.
Dans la montée très raide qui s'enchaîne immédiatement, là, je me retiens, bien involontairement, c'est dur, je tire la langue, je commence à bien transpirer, les genoux commencent aussi à tirer, mais ouf, me voilà enfin en haut. Je vais attaquer maintenant l'autre côté du GR, en direction de Condom.
Je repère très vite 2 gros chiens pas loin du chemin et commence à flipper, comme d'hab'. Heureusement, leur maître n'est pas loin et les retient avant que je n'arrive. Vraiment stressant tous ces chiens en liberté dans le coin et ce n'est pas les témoignages de voisins s'étant fait mordre (la mairesse a dû aller à l'hôpital après s'être fait attaquée par le chien d'un administré qu'elle allait voir, et un voisin cycliste, s'est fait attaquer et mordre en passant à vélo devant une maison du coin) qui vont me rassurer.
Place maintenant à la descente, sur une petite route de campagne d'abord, puis après avoir suivi le chemin le long d'un bois, sur un sentier au milieu des champs. Ca file encore une fois à bonne vitesse. Je croise deux pèlerins dont le gars qui semble bien fatigué et a du mal dans cette forte montée (que je descend pour l'instant). Je me dis qu'il y a des chances que je le rattrape au retour ...
Me voilà au pont d'Artigue où ça schlingue à mort, un agriculteur ayant eu la bonne idée d'épandre du lisier. C'est donc avec ces effluves désagréables que j'attaque la plus grosse montée de la sortie. La première partie est la plus facile, je mouline et décontracte les jambes en prévision de la suite. La suite, c'est du raide, avec des gros cailloux par endroits, du coup, c'est moulinette au maximum, le coeur qui tape, même si j'essaye de monter en souplesse en essayant de ne pas forcer. Ca monte doucement, mais ça monte et je finis pas arriver en haut où je prends le temps de récupérer car je suis bien essouflé. Je bois quand même un coup d'eau au plastoc parce que là, j'ai vraiment trop soif, je commence même à avoir un peu mal à la tête, ça sent le coup de chaud.
Par chance, je n'ai croisé personne dans la montée, ça veut dire que pour redescendre (je fais demi-tour pour rentrer), je n'aurai personne pour me gêner. J'y vais donc franco, d'autant que pour une fois c'est sec (descente très piégeuse en général, avec de nombreux points d'humidité), je me fais plaisir, même si je suis loin de mon meilleur temps réalisé avec le Rocky (y a pas de doute, le vélo change tout dans ce genre de descente).
Me reste maintenant plus qu'à tout remonter ce que j'avais descendu à l'aller. Je prends mon temps, je mouline encore et toujours, je commence à fatiguer, la chaleur, le peu d'entraînement et le relief n'étant pas pour arranger les choses.
Comme prévu, je rattrape le couple avec le gars un peu en difficulté. Ils sont en train de téléphoner pour essayer de trouver un gite d'étape plus proche car ils vont avoir du mal à aller jusqu'à Montréal ce soir, visiblement. Je m'arrête pour voir s'ils ont besoin d'aide, mais ça va, et je repars sur ma petite route de campagne, bien raide dans ce sens là. Je m'arrête en haut pour prendre une photo du ciel, bien sympa.
En haut, je bifurque et rentre les jambes lourdes à la maison, bien content de ma sortie, ça fait du bien de retrouver ces jolis paysages et de faire un peu de sport quand même, mais bien cramé, je n'ai plus l'habitude de tels efforts. C'était court, 30 km, mais bien intense en montées/descentes, il suffit de voir la courbe de relief pour comprendre ma fatigue.
Statistiques :
Distance : 30 km
D+ : 471 m
Moyenne : 15,5 km/h
Re: Coup de chaud sur Compostelle
jolie sortie vieux lapin........ les courbes me font un peu penser à ma région natale!!!!! le perche!!!!!
bbanpc- Messages : 7507
Date d'inscription : 16/10/2014
Age : 53
Localisation : Lannion........ côte d'Armor.....
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