Sortie du 8 mai 2018 (Gers)

Participant : Jihem

Dernier jour des vacances et jusqu'à présent que 2 sorties VTT. Moi qui comptait sur ces vacances dans le Gers pour me faire 5-6 sorties et retrouver la forme, avec le temps pourri qu'on a eu, je suis loin du compte.

Y a intérêt à faire beau ou au moins pas trop mauvais ce matin, car là, faut vraiment que je roule. J'ouvre anxieusement les volets et je soupire, il ne pleut pas, il n'y a pas de brouillard, il n'a pas gelé, il y a même un petit rayon de soleil entre les gros nuages gris. Yeah, c'est bon, je vais pouvoir y aller !

Le programme est simple : faire de longues montées pour me préparer un peu à la montagne (trip dans le Queyras dans moins d'un mois) et augmenter la distance générale pour travailler le foncier. Du coup, vu l'état des chemins, ce sera de la route ... en VTT, tant pis, c'est pas très roulant, mais je n'ai que ça, donc pas le choix.

Il fait quand même pas bien chaud, au moment de partir, je mets donc un sous-vêtement technique sous le maillot Cofidis (récupéré par mon frère quand il avait fait une mission pour eux), parfait pour la route.

Je monte par pallier jusqu'à Lauraët, où avec ces nuages, il n'y a pas moyen d'apercevoir les sommets enneigés des Pyrénées, aujourd'hui, puis je descends sur Vopillon, avec le vent dans le dos, avant d'attaquer la première longue montée vers le hameau de Couchet. Les premiers lacets à l'ombre passent bien, c'est plus dur en sortant du bois, un petit replat, et j'attaque les derniers lacets plus raides, au soleil, où j'ai un peu chaud.

Sur la crête, je bascule direct côté Condom que je rejoints par le GR, où je ne vais croiser que deux pélerins, une vraie misère par rapport aux hordes rencontrées les jours précédents. Condom est dans un trou, donc à peine arrivé, pour en sortir, en direction de Fourcès, il me faut remonter. Là, c'est donc une très longue montée de plusieurs kilomètres, vent dans le nez, qui m'attend, avec des passages assez raides. Je me sens bien, il ne fait pas trop chaud, ça me réussit mieux. Je prends mon mal en patience et monte tranquillement à mon rythme. Au pied d'un long raidar, j'aperçois une propriété, en haut, avec ce qui semble être des chiens (ben, oui, j'ai l'oeil exercé pour les repérer de loin maintenant   ). Je monte doucement et me rapproche lentement, et mon constat était bon, il n'y a pas moins de 4 chiens là-haut. Dès que je me rapproche ça commence à aboyer fort. J'en repère deux qui sont attachés, c'est déjà, ça ... mais pas les deux autres. Et si les premiers sont attachés, c'est peut-être que le portail, que je ne vois pas, est ouvert. Je commence à stresser d'autant qu'ils sont complètement excités maintenant que je suis tout près. Si le portail est ouvert, je ne m'en apercevrai que quand je serai devant ... avec les chiens prêts à me sauter dessus. Je cherche vite fait le portail, ouf, il est fermé. Ca valait mieux, car les clébards sautent dans tous les sens, en hurlant.

La tension retombe sur la fin de la montée, mais ici, avec tous les chiens en liberté qui traînent, je ne suis jamais rassuré (mon voisin, qui fait aussi du vélo, m'a indiqué s'est bien fait mordre l'année dernière sur une route tout près de la maison, que j'évite depuis quelques temps, après avoir eu 3 chiens aux trousses au même endroit).

Après Laroque sur l'Osse, je poursuis la montée dans les vignes jusqu'au point haut, où je me reprends encore plus le vent de face avant d'entamer la descente vers Fourcès. En fait, avec le vent, je n'avance pas dans la descente, je suis obligé de bien pédaler pour descendre jusqu'à Fourcès. J'ai fait déjà pas loin de 30 km, je m'arrête pour manger une petite barre face au château de Fourcès, puis je repars pour une nouvelle longue montée jusqu'à Sainte Maure de Peyriac, dans le lot et Garonne, en passant par Corneillan. Les nuages sont de plus en plus menaçants, j'espère ne pas prendre la sauce quand même. 

Je suis toujours bien, je monte à un rythme correct ... enfin,pour moi, j'ai des bonnes sensations, c'est positif. Il y a quand même bien une petite douleur au genou (ma calcification n'a pas disparu ...) et ça tire un peu à la fesse gauche (vestige de mon dernier lumbago ou mon autre calcification qui se réveille ?), mais, bon, je n'ai plus vingt ans, hein !

Je finis enfin par arriver à Sainte Maure, toujours aussi peu accueillant ce village, contrairement à Fourcès, cette belle bastide ronde, où je vais redescendre immédiatement. J'en ai fini avec le vent de face, maintenant, je l'aurais dans le dos jusqu'à l'arrivée. Je file sur Fourcès, les jambes commencent à être lourdes, j'ai plus de 40 km dans les pattes, mais ça roule bien, alors je déroule. Après Fourcès, nouvelle bonne montée jusqu'à Lapisse, le plus dur étant la partie supérieure et plus particulièrement la petite route jusqu'à Lapisse, autour de 20%. Encore une bonne descente et ça remonte sec aussitôt jusqu'à Ballarin, avec encore un passage à très fort pourcentage. Je n'ai plus qu'à dérouler sur les 3 km restants et j'arrive à la maison, pas si fatigué que cela finalement, alors que j'ai fait plus de 52 km, pas plats du tout, avec 778 m de D+. Objectif réussi, parfait pour la préparation pour le trip  .

Statistiques
Distance : 52 km
D+ : 778 m
Moyenne : 18,3 km/h

Relive 'Entraînement montées longues'

       

Bravo vieille croûte !!!!!!! 

Bien fait de rouler ce matin, il pleut à nouveau cet après-midi !

Mais c'est quoi ce pays de merde ?
Des chiens à la con et un temps pourri, super les vacances !!

région de merde....non????

Ma femme m'avait dit : il fait toujours beau dans le Gers !
D'habitude, c'est vrai, mais là, on a eu tout faux !!!
Heureusement, j'ai aussi une guitare/ampli sur place et j'avais amené quelques pédales, histoire de m'amuser un peu, j'ai eu le nez creux 

Comme quoi, ta femme ne dit que des conneries

Le pire c'est qu'on a ramené le mauvais temps avec nous !

Ouais, tu pouvais rester la bas !!