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Sortie du 6 novembre 2017 (montagnes russes ... avec le vent dans le nez ... et un chien au cul !)
Nouveau forum de la Horde Sauvage du Val de Marne :: Evenements - Sorties - Entrainements :: CR des sorties
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Sortie du 6 novembre 2017 (montagnes russes ... avec le vent dans le nez ... et un chien au cul !)
Participant : Jihem
Comme c'est calme sur le forum, je profite d'être dans le Gers et d'avoir la chance de rouler, pour vous distraire un peu.
Après la pluie d'hier, ce matin, c'était grand soleil mais un paquet de degrés en moins (pas plus de 10° prévu pour toute la semaine alors qu'il faisait 21° jusqu'alors). Etant toujours en tenue d'été (mais avec un maillot technique dessous), je vais donc rouler l'après-midi. Malheureusement, entre temps le vent s'est levé et a amené quelques gros nuages.
Je choisis une boucle avec le vent dans le nez au départ, pour finir plus tranquillement. J'ai prévu une bonne succession de bosses et ça commence fort en rejoignant Laroque sur l'Osse. Avec le vent défavorable, j'ai l'impression de me traîner. Alors que j'approche du hameau de Heux et sa grosse côte, je repère un chien et lui aussi m'a vu. Lui, il ne va pas me laisser passer, j'en suis sûr, du coup, avant d'être trop proche du chien, je fais immédiatement demi-tour pour aller prendre une autre route, un peu plus loin. Du coup, je zappe quelques bosses prévues initialement en rejoignant directement Fourcès et sa bastide ronde, et je passe donc en fond de vallée pour rejoindre Mézin. J'aurai moins de D+ à l'arrivée, mais ce n'est pas plus facile pour autant, le vent glacé de face est vraiment pénible et j'ai hâte de rejoindre Mézin pour changer d'orientation.
Je rejoins le Lot et Garonne et attaque la longue montée de Mézin. Le soleil est revenu et je suis à l'abri du vent, c'est tout de suite plus agréable, limite chaud. Au sommet, j'aimerais bien savoir à combien de km je suis de Condom, ma prochaine étape, mais ici, ce ne sont pas les rois de l'info sur les panneaux, déjà, avoir le nom des villages aux carrefours est un luxe, alors le kilométrage, c'est un privilège. Au bout d'un moment, je vois que Condom est à 15 km, mais je sais que ce n'est pas facile, que des bosses, avec des côtes bien raides. Heureusement, cette fois, j'ai le vent dans le dos et le soleil est revenu.
Je passe plutôt bien les côtes et je suis au milieu de la dernière, bien longue et bien pentue, quand j'avise, sur ma gauche, un gros berger allemand qui descend d'une maison et vient vers moi, au milieu d'un champ. Damned, celui là, je ne vais pas pouvoir l'éviter, je commence à flipper, personne à l'horizon, rien sur quoi grimper pour me mettre à l'abri, et la route qui monte fort. J'évite de le regarder, juste un coup d'oeil sur le côté, il se rapproche, et je me mets à augmenter la cadence, en me disant que mon seul espoir, c'est d'arriver en haut de la côte pour basculer avant d'être rattrapé et de tracer dans la descente. Heureusement, le chien ne court pas et continue de venir à son rythme, mais droit sur moi. Moi, j'ai accéléré comme un malade maintenant, je suis à fond dans la montée, sur un gros braquet pour aller plus vite. Je ne me retourne pas, faut surtout pas que je le regarde ce chien, pour pas l'exciter, je regarde juste les ombres au sol, le soleil étant derrière moi, m'attendant à le voir surgir à tout moment derrière moi. Les cuisses chauffent, je commence à souffler méchamment, un grand moment de solitude, quand, enfin, une voiture me passe. Je pense qu'elle a du dissuader le chien de poursuivre mais je continue à fond, elle n'en finit pas cette montée, et enfin, je bascule à fond la caisse. Je me retourne alors, et ouf, plus de chien. Quelle frousse ! Ras le bol de ces chiens en liberté, pas moyen de faire du vélo tranquille.
Je descends sur Condom, les cuisses en feu, je n'ai plus de jambes, mais il me restera encore 10 km à faire après Condom et presque que de la montée, ça promet. Je prends le pain à Condom (ben, oui, à la cambrousse, on est ravitaillé par les corbeaux et comme ça fait 2 jours que je n'ai pas mangé de pain frais, je ne vais pas rater l'occasion).
Je prends mon temps pour remonter tranquillement, les cuisses vont mieux, mais quand même, on est loin du plat pays ici, vaut mieux être un peu entraîné avant de sortir le vélo. Je finis au soleil, assez content de cette sortie; physiquement, je ne bats pas des records, mais je passe plutôt bien les obstacles, à mon rythme (enfin, quand je n'ai pas de chien menaçant au cul).
Statistiques
Distance : 44,5 km
Moyenne : 18,5 km/h
D+ : 641 m
Chiens cons : 2
Divers : 2 chevreuils
Comme c'est calme sur le forum, je profite d'être dans le Gers et d'avoir la chance de rouler, pour vous distraire un peu.
Après la pluie d'hier, ce matin, c'était grand soleil mais un paquet de degrés en moins (pas plus de 10° prévu pour toute la semaine alors qu'il faisait 21° jusqu'alors). Etant toujours en tenue d'été (mais avec un maillot technique dessous), je vais donc rouler l'après-midi. Malheureusement, entre temps le vent s'est levé et a amené quelques gros nuages.
Je choisis une boucle avec le vent dans le nez au départ, pour finir plus tranquillement. J'ai prévu une bonne succession de bosses et ça commence fort en rejoignant Laroque sur l'Osse. Avec le vent défavorable, j'ai l'impression de me traîner. Alors que j'approche du hameau de Heux et sa grosse côte, je repère un chien et lui aussi m'a vu. Lui, il ne va pas me laisser passer, j'en suis sûr, du coup, avant d'être trop proche du chien, je fais immédiatement demi-tour pour aller prendre une autre route, un peu plus loin. Du coup, je zappe quelques bosses prévues initialement en rejoignant directement Fourcès et sa bastide ronde, et je passe donc en fond de vallée pour rejoindre Mézin. J'aurai moins de D+ à l'arrivée, mais ce n'est pas plus facile pour autant, le vent glacé de face est vraiment pénible et j'ai hâte de rejoindre Mézin pour changer d'orientation.
Je rejoins le Lot et Garonne et attaque la longue montée de Mézin. Le soleil est revenu et je suis à l'abri du vent, c'est tout de suite plus agréable, limite chaud. Au sommet, j'aimerais bien savoir à combien de km je suis de Condom, ma prochaine étape, mais ici, ce ne sont pas les rois de l'info sur les panneaux, déjà, avoir le nom des villages aux carrefours est un luxe, alors le kilométrage, c'est un privilège. Au bout d'un moment, je vois que Condom est à 15 km, mais je sais que ce n'est pas facile, que des bosses, avec des côtes bien raides. Heureusement, cette fois, j'ai le vent dans le dos et le soleil est revenu.
Je passe plutôt bien les côtes et je suis au milieu de la dernière, bien longue et bien pentue, quand j'avise, sur ma gauche, un gros berger allemand qui descend d'une maison et vient vers moi, au milieu d'un champ. Damned, celui là, je ne vais pas pouvoir l'éviter, je commence à flipper, personne à l'horizon, rien sur quoi grimper pour me mettre à l'abri, et la route qui monte fort. J'évite de le regarder, juste un coup d'oeil sur le côté, il se rapproche, et je me mets à augmenter la cadence, en me disant que mon seul espoir, c'est d'arriver en haut de la côte pour basculer avant d'être rattrapé et de tracer dans la descente. Heureusement, le chien ne court pas et continue de venir à son rythme, mais droit sur moi. Moi, j'ai accéléré comme un malade maintenant, je suis à fond dans la montée, sur un gros braquet pour aller plus vite. Je ne me retourne pas, faut surtout pas que je le regarde ce chien, pour pas l'exciter, je regarde juste les ombres au sol, le soleil étant derrière moi, m'attendant à le voir surgir à tout moment derrière moi. Les cuisses chauffent, je commence à souffler méchamment, un grand moment de solitude, quand, enfin, une voiture me passe. Je pense qu'elle a du dissuader le chien de poursuivre mais je continue à fond, elle n'en finit pas cette montée, et enfin, je bascule à fond la caisse. Je me retourne alors, et ouf, plus de chien. Quelle frousse ! Ras le bol de ces chiens en liberté, pas moyen de faire du vélo tranquille.
Je descends sur Condom, les cuisses en feu, je n'ai plus de jambes, mais il me restera encore 10 km à faire après Condom et presque que de la montée, ça promet. Je prends le pain à Condom (ben, oui, à la cambrousse, on est ravitaillé par les corbeaux et comme ça fait 2 jours que je n'ai pas mangé de pain frais, je ne vais pas rater l'occasion).
Je prends mon temps pour remonter tranquillement, les cuisses vont mieux, mais quand même, on est loin du plat pays ici, vaut mieux être un peu entraîné avant de sortir le vélo. Je finis au soleil, assez content de cette sortie; physiquement, je ne bats pas des records, mais je passe plutôt bien les obstacles, à mon rythme (enfin, quand je n'ai pas de chien menaçant au cul).
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Distance : 44,5 km
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